La SSII française compte aujourd'hui 1 800 collaborateurs, dont 1 400 ingénieurs et techniciens. A l'international, elle est actionnaire à 31% de l'Allied Computing Service Ltd (ACSL), aux côtés d'un ensemble de partenaires européens et américains, présents dans la zone nord américaine et en Asie. Ares est aussi distributeur des technologies Microsoft ou Cisco et propose donc en interne des certifications.
JDN
Solutions. Vous recrutez 150 personnes cette année. Quels profils recherchez-vous et pour quels postes en particulier
?
Marise Pinson Sur l'ensemble des recrutés, nous visons 4 profils distincts : 30% d'ingénieurs étude et développement, la moitié des débutants jeunes diplômés et l'autre moitié des expérimentés, à partir de 2 ans d'expérience, avec des connaissances Java, HTML, Oracle, J2E, C++ et .NET. 20% de chefs de projet et directeurs de projet expérimentés, 10% ayant des connaissances lié au développement et 10% sur les systèmes et réseaux. Puis 25% d'ingénieurs systèmes réseaux, avec 40% de débutants et 60% d'expérimentés, spécialisés principalement dans les technologies Microsoft, mais aussi Citrix, Cisco, Linux, Unix et Lotus. Et pour finir, 25% de techniciens systèmes et réseaux, hotliners, niveau bac+2, avec des compétences particulièrement centrées sur Microsoft.
Comme en 2004, nous cherchons 150 nouveaux collaborateurs. Ce recrutement correspond à un vrai besoin pour des missions qui existent déjà : dans 80% des cas, nos missions sont déjà signées et 20% sont en attente de contrat.
Quelles formations proposez-vous à vos collaborateurs ?
Nos formations sont uniquement centrées sur la technique : elles tournent autour des technologies Microsoft, Cisco, Linux, Java, HTML, etc. Donc surtout les technologies de l'ingénieur étude et développement. Chez Ares, nous formons environ 300 personnes chaque année.
Si un ingénieur arrive chez nous et qu'il lui manque un savoir-faire particulier, que le client souhaite développer une technologie qu'il ne maîtrise pas, nous l'envoyons immédiatement en formation interne.
Et comme nous sommes aussi distributeurs, nous sommes obligés de certifier un certain nombre de collaborateurs sur les technologies de nos partenaires, lesquels définissent le nombre de certifiés minimum, le type de certification et la fréquence des formations.
Comment gérez-vous vos intercontrats ? Et quel est votre taux de turn over ?
Nous avons très peu de personnes en intercontrat. Et 16% de turn over |
Nous avons très peu de personnes en intercontrat. D'un côté, les ingénieurs systèmes réseaux font très régulièrement des missions de courte durée. Et de l'autre, les ingénieurs étude et développement ont beaucoup de régie, c'est-à-dire de l'assistance technique à la journée, mais ont aussi des projets TMA à long terme, souvent renouvelés. En parallèle, ils font tous deux de la veille technologique, donc ils n'ont pas le temps de s'ennuyer !
Et concernant notre taux de turn over, il progresse depuis 2002, en fonction de la reprise du marché. En 2002 et 2003, au moment de la crise en informatique, il s'élevait à 13%. En 2004, il est monté à 15%. Et en 2005, on prévoit un taux d'environ 16%. Le redémarrage est net.
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