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| Muriel Neveu (DRH France, Steria) : "Nous recherchons entre 40 et 50% de juniors" |
| La SSII veut recruter 1 000 informaticiens en 2005, en mettant l'accent sur l'ERP, la monétique et Java. Explications avec sa DRH France.
(02/05/2005) |
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Steria, qui regroupe 4580 collaborateurs en France, veut recruter 1 000 informaticiens en France en 2005. L'occasion d'aborder, dans son ensemble, la gestion des ressources Humaines au sein de la SSII : formation interne, intercontrats, turn over...
JDN Solutions. Quels sont les profils que vous recherchez ?
 Muriel Neveu. En France, nous recrutons 1 000 personnes, réparties à 70% dans la région parisienne et à 30% en Province, surtout en Midi-Pyrénées, Aquitaine, à Nantes et Rennes, ou encore dans la région Rhône-Alpes.
Pour la branche conseil, nous recrutons 40% de juniors, jusqu'à 2 ans d'expérience, et 60% d'expérimentés, à partir de 3 ans d'expérience. Les compétences requises portent en particuliers sur Siebel, PeopleSoft, SAP ou encore sur le domaine de la monétique.
Pour la branche intégration, il s'agit de 50% de débutants, ingénieurs études et développement, et ingénieurs en nouvelles technologies, et 50% d'expérimentés : chefs de projet ou architectes en maîtrise d'ouvrage. Ils doivent être spécialisés dans les ERP et le CRM: une connaissance sur Unix, Oracle ou Java est nécessaire.
Enfin pour notre 3e branche, l'infogérance, nous recherchons 40% de débutants ingénieurs systèmes et réseaux, ingénieurs sécurité et administrateurs Unix, et 60% de spécialistes DBA Oracle ou directeurs de projets qui ont déjà travaillés dans le domaine de l'exploitation informatique. Des compétences Unix, Oracle, Sybase ou Websphere sont demandées. Et quelque soit la branche, l'anglais est pour nous devenu un plus indispensable.
Précisons que parmi les 40% de jeunes diplômés que nous voulons recruter, 60% seront issus des grandes écoles d'ingénieurs et universités. D'ailleurs, nous avons une liste préétablie de celles que nous privilégions. Notamment Centrale Paris, Télécom Paris, Supelec, l'Insa de Lyon, l'Esigetel, l'Ensi de Caen, l'université technologique de Belfort, l'Ecole des mines de Douais, l'UTC, mais il y en a beaucoup d'autres encore !
Quels domaines de formation proposez-vous à vos collaborateurs au sein de votre université interne et quels sont les axes développés cette année ?
Les formations de notre université interne touchent 6 domaines : le management, l'école de projets, le business development -pour la filière commerciale, les technologies de l'information, le consulting et le support.
Et pour cette année, nous nous concentrons sur les 3 premiers domaines. Notre politique consiste en particulier à renforcer notre efficacité commerciale, en mettant donc un accent sur la formation business.
De quelle façon les managers gérent-ils les intercontrats et quel est votre taux de turn over ?
Les intercontrats mettent à jour leur CV, résument leur dernière mission pour en faire une référence commerciale, consultent le répertoire des missions, etc., Ils interviennent sur les chantiers et les opérations d'avant-vente, rencontrent les acteurs commerciaux, améliorent leurs connaissances du processus projet du système de management par la qualité.
Mais ils peuvent tout aussi bien être formés dans notre université à l'entretien client ou encore à des techniques particulières, selon les profils et les besoins identifiés lors du plan individuel de formation.
En ce qui concerne le taux de turn over, il se situe aux alentours de 7%. Il est apparemment en augmentation. Nous pensons que c'est un bon signe de la reprise du marché.
Un autre point non négligeable pour les futurs candidats qui vont se présenter chez nous : par soucis d'équité et pour garantir la compétitivité de nos salaires, nous réalisons au minimum 2 fois par an un benchmarking sur les rémunérations. En fonction de ces éléments et de nos salaires internes, nous fixons celui des nouveaux arrivés. |
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