Jenkins 2.0 : l'outil d'intégration continue passe à l'ère industrielle
La version 2 de l'outil d'intégration continue Jenkins est dans les bacs. Jenkins 2 a été livré cette semaine par le projet open source éponyme. Il s'agit de la première évolution majeure de l'application depuis son lancement il y a 10 ans. Dans l'intervalle, 655 versions intermédiaires ont été livrées.
Un pilotage industriel des pipelines
Dans sa version 2.0, Jenkins s'oriente vers un mode de gestion industrielle des pipelines d'intégration. Dans cette optique, un dispositif de codage de pipeline (baptisé Pipeline-as-Code) est introduit. Il doit permettre le scriptage des enchaînements de déploiements continus. Jenkins 2.0 intègre aussi un mode de configuration automatique de pipeline visant à faciliter l'ajout d'une nouvelle branche à un projet. Un nouveau tableau de bord (appelé Stage View) est dessiné, lui, pour visualiser en temps réel le statut des pipelines, de l'étape de développement au déploiement. Dans la même logique, un processus de reprise d'activité est par ailleurs introduit en cas de problème sur des processus d'intégration longs.
"Jenkins 2.0 promet d'aider les développeurs à mettre en œuvre le déploiement continu avec un maximum de flexibilité, et à modéliser, orchestrer et visualiser tous leurs pipelines de déploiement", résume Kohsuke Kawaguchi, CTO de CloudBees et fondateur du projet Jenkins.
Un projet open source qui veut être un facilitateur
Aux côtés de l'optimisation de la gestion des pipelines, le projet Jenkins introduit plusieurs évolutions visant à faciliter la prise en main de son outil. Au programme : une interface de lancement proposant une sélection de plugins jugés fiables, des écrans de configuration qui se veulent plus efficaces, ainsi qu'un nouveau site web communautaire.
"Les millions d'utilisateurs de Jenkins peuvent se rassurer, ils n'auront aucun problème de rétrocompatibilité en passant à la version 2.0 de Jenkins : le remplacement de Jenkins 1.x se fait en totale transparence", promet, enfin, le projet Jenkins.
