Adoption du RGI : l'April réagit

Par un arrêté daté du 9 novembre 2009, le Premier ministre François Fillon a validé la première version du Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI). Ce document a pour but de préciser les formats préconisés par l'Etat dans le cadre des échanges électroniques entre les citoyens et l'administration, et entre les autorités administratives. Au centre de toutes les polémiques, le RGI (dans sa version finale) recommande le recours à deux formats bureautiques : ODF ou le format de Microsoft OOXML.

L'April n'a pas tardé à réagir à la nouvelle.  "Le RGI tel qu'il est rédigé entretient la confusion sur les formats de bureautique. Il [...] condamne les données à demeurer prisonnières de formats propriétaires", explique Alix Cazenave, responsable des affaires publiques de l'association de défense du logiciel libre. "Loin de favoriser l'interopérabilité, cela engendrera des discriminations entre les citoyens pour l'accès à l'administration électronique."