Offrir le choix du lieu de travail est désormais une évidence, pas une option

Cette seconde phase de confinement aura certes été contraignante pour tous, même si finalement bien moins compliquée à mettre en place pour les entreprises.

A ce titre, la notion de travail a elle aussi complètement évolué, jusqu’à dépasser le simple lieu physique où l’on se trouve pour se concentrer sur l’activité à proprement parlé. Et certaines entreprises ont su voir en cette crise l’opportunité de se doter des équipements nécessaires. Pour autant, cette transition nécessite également un accompagnement dans le changement de la culture d’entreprise. Car, selon une récente étude Cisco : les employés sont non seulement prêts mais surtout désireux de pouvoir choisir. Il reste donc encore à améliorer la qualité des service offerts aux collaborateurs. Car on parle bien d’une démarche stratégique pour garantir compétitivité et attractivité pour les entreprises. 

Repenser le schéma traditionnel pour embrasser un modèle hybride 

Penser que les habitudes de travail des salariés redeviendront les mêmes qu’avant la pandémie est illusoire. Des comportements se sont ancrés, et c’est tant mieux ! Les employés ont maintenant l’expérience de ce qui leur convient le mieux. Près de 9 employés français sur 10 souhaitent ainsi pouvoir choisir de travailler à domicile ou au bureau et gérer leurs heures.

Pour résoudre cette équation, le modèle hybride - qui combine travail à distance et au bureau – apparaît comme une solution pérenne. Car, dans un contexte incertain comme aujourd’hui, les technologies sont précisément au service du respect des conditions sanitaires. Par exemple, il est aujourd’hui possible de déterminer le taux d’occupation des bureaux ou évaluer si les collaborateurs présents portent un masque ou non. Cette approche de la création de nouvelles expériences de travail hybrides associe des logiciels, du matériel de collaboration, l'automatisation de l'IA dans le cloud et des applications de flux de travail intégrées pour créer un environnement de travail plus intelligent.

Et au-delà de cette mise en place opérationnelle, il est nécessaire de cultiver une relation de confiance entre employeurs et employés. A l’heure où le télétravail est encore perçu comme une faveur, il faut se remettre en question. Il s’agit bien là d’un vecteur de productivité !

Et pour la suite, la flexibilité doit rester de mise pour les managers qui doivent donner de la latitude aux équipes et en les laissant gérer leur temps de travail et la manière de s’organiser. Eux-mêmes apprennent actuellement à gérer une organisation basée sur des missions et des objectifs, mais qui laisse le choix mieux travailler pour les collaborateurs. C’est en ce sens un changement de culture d’entreprise et des méthodes de management que la COVID-19 a enclenchés.

Arrêtons d’opposer travail et télétravail

Cette année, beaucoup ont fait leurs premiers pas en télétravail, et pas toujours dans les meilleures conditions qui soient. Pour autant, cette expérience a eu le mérite d’être un révélateur : le travail à distance est possible, mais doit se faire dans un cadre optimal pour que chacun en tire les bénéfices.

Et les salariés ne s’y trompent pas. S’ils avaient la possibilité d’être PDG pendant une journée, 83 % d’entre eux feraient des outils de collaboration et de communication efficaces une priorité. Car les en matière de connectivité, d’expérience, de rapidité et de sécurité sont attentes élevées, et ce quel que soit le lieu. Les entreprises, quant à elles, voient la nécessité de répondre à ces besoins du point de vue de la productivité, mais constatent également que leurs équipes parlent souvent avec les clients depuis leur domicile. Les réunions virtuelles se transplantent hors du bureau, et doivent à cet effet être aussi qualitatives que celles en personne.

La première phase du confinement a ainsi été un déclencheur sur la nécessité de bien s’équiper, mais cela a été initié par les besoins liés à la pandémie. Or, la nouvelle ère post-COVID-19 doit être pensée plus largement par l’entreprise pour fonctionner non pas à court mais bien à long terme. Un retour en arrière n’est pas possible, il faut donc se préparer MAINTENANT !

Avec une combinaison flexibilité et sécurité respectée, le futur du travail ne peut que se dessiner comme offrant l’autonomie et la confiance tant plébiscitées par les collaborateurs pendant cette période. Et plus encore, puisqu’on peut facilement imaginer que ces critères vont compter parmi les nouveaux "must have" des candidats quand ils vont postuler à des offres en entreprise. D’une adoption par nécessité à un critère d’attractivité, il n’y a qu’un pas.