Google refuse plus de protection des droits de l'homme

Certains actionnaires de Google veulent pousser le moteur à plus de respect des droits de l'homme. Dans un prospectus remis le 25 mars à l'autorité américaine des marchés financiers, la SEC, quelques actionnaires ont déposé deux propositions en vue de la prochaine réunion des actionnaires.

La première propose d'imposer à Google de ne pas coopérer avec les régimes politiques totalitaires, comme l'Iran ou la Chine, notamment en ne stockant pas de données permettant d'identifier les internautes dans ces pays. L'autre proposition consiste à mettre en place un comité chargé d'évaluer les actions et implications du groupe en matière de respect des droits de l'homme. Sans plus d'explications, le conseil d'administration recommande à l'ensemble des actionnaires de ne pas voter en faveur de ces propositions lors de la réunion, qui doit se tenir le 8 mai prochain. Google, comme Yahoo, ont a plusieurs reprises été pointés du doigt pour leur collaboration avec des gouvernements peu respectueux de la liberté d'expression.

Autres surprises déclarées aux actionnaires dans ce document officiel : Google a confirmé avoir investi 1 million de dollars dans la start-up chinoise Comsenz spécialisée dans la création de services communautaires. Cette rumeur courait depuis l'été dernier. Le moteur a enfin révélé le montant de l'acquisition du développeur d'outils de programmation pour puces électroniques Peakstream. Racheté en juin 2007, Google a déboursé 20,3 millions de dollars pour acquérir cette start-up.