Dette française : la faute de Nicolas Sarkozy ? Une croissance en berne

En 2000 et 2001, l'encours de la dette publique française au sens de Maastricht a crû moins rapidement que le PIB : 2,7% contre 4,5% en 2000 et 3,1% contre 3,4% en 2001. Jusqu'en 2010, cela ne se reproduira qu'une fois, en 2006 (0,4% contre 4,4%).

dette publique au sens de maastricht.
Dette publique au sens de Maastricht. © JDN

En moyenne, de 2003 à 2010, la croissance annuelle de l'encours de la dette publique a été supérieure de 4,2 points à celle du PIB : 7,2% contre 3%.

L'écart s'est envolé sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. De 2002 à 2006, il se "limite" à 2,5 points (6,2% pour la dette contre 2,5% pour le PIB). De 2007 à 2010, il passe à 6,3 points : l'encours de la dette augmente en moyenne de 8,4% par an alors que le PIB, en pleine période de crise, se traîne à +2,2%. En 2009, alors que le produit intérieur brut diminue de 0,3%, l'encours de la dette explose de 13,2%.