Les services marchands ne tirent plus l'économie française

La locomotive se ralentit : en 2007, l'activité des services marchands a progressé de 2,6 % en volume, contre 3,4 % en 2006 et 3,7 % en 2005, soit un rythme comparable à la croissance de l'ensemble de l'économie. Les services aux entreprises sont les plus dynamiques, puisqu'ils contribuent pour 1,6 point à la croissance du secteur, mais ralentissent tout de même (2,9 % contre 4,5 % en 2007). En tête arrivent les activités d'ingénierie et  d'architecture ainsi que celles d'informatique et de location de véhicules et machines qui gagnent toutes environ 6 %. Le dynamisme des activités liées aux nouvelles technologies de l'information s'érode mais continue de tirer la croissance du secteur : les télécommunications progressent de 4,6 % contre 7,2 % en 2006 et les activités informatiques gagnent 6,3 % contre 7,5 %. En revanche, les activités de services logistiques aux entreprises régressent de 2,4 %. 

Ce sont finalement les services aux particuliers, dopés par les agences de voyages, qui s'accélèrent : + 1,8 % contre + 0,5 % en 2006. D'un point de vue macroéconomique, l'Insee note pour la première fois depuis plusieurs années un solde négatif des échanges extérieur de services : excédentaire de 2,8 milliards d'euros au début de la décennie, la balance présente désormais un déficit 1,7 milliard, suite à deux années de forte dégradation des termes de l'échange.