Écologie, zéro papier et digitalisation : la pression monte contre les cartes de visite

2023 s'annonce comme un tournant pour les entreprises en termes d'écologie et de responsabilités environnementales. La pression se fait de plus en plus forte côté fournisseurs et côté clients.

Pour réagir à cette tribune et échanger en direct avec les équipes de VKARD sur toutes les bonnes pratiques à mettre en place pour améliorer les performances, venez les rencontrer sur le salon Tech for Retail les 28 et 29 novembre prochains Porte de Versailles.

Toute entreprise doit désormais intégrer dans son business plan le surcoût que les efforts en termes d'écologie et de responsabilité environnementale nécessitent. Le passage au tout digital peut être long et fastidieux pour ces grands comptes et nous ressentons une réelle volonté de changer cela, notamment par des outils tels que les cartes de visites digitales qui fonctionnent sans contact grâce à la technologie NFC.

Un marché qui n’avait pas évolué

Même si tout le monde s’interroge aujourd’hui sur les coûts engendrés par une communication professionnelle, les cartes de visite semblent encore échapper à cette évaluation. La raison est peut-être qu’effectivement elles ne sont pas très onéreuses à faire fabriquer et qu’on peut en laisser un peu partout ou les distribuer à n’importe qui. Pourtant, cette façon de faire n’est ni satisfaisante du point de vue de l’empreinte écologique ni, bien évidemment, du point de vue économique.

Pourquoi encore autant de papier à ce jour ?

En ayant une vision un peu plus globale du marché on constate les chiffres suivants :

  • 300 kg par secondes : c’est la consommation de papier moyenne par seconde rien qu'en France ;
  • 3% d’augmentation par an : on pourrait penser qu’avec le développement continu du digital, la numérisation par scan et le recyclage, le besoin diminue mais en fait, il n’en est rien. L’utilisation de papiers et de cartons au niveau mondial continue d’augmenter régulièrement d’environ 3% par an ;
  • 90 % des cartes de visites sont jetées en moins de 7 jours : les cartes de visite sont déjà fabriquées en majorité sur du papier recyclé, cependant cette production nécessite quand même une quantité d'arbres conséquente. En effet, si on voulait extraire de France le bois nécessaire à la fabrication des cartes du monde il faudrait intégralement raser la forêt de Fontainebleau chaque année.

Une bonne approche serait d’étudier les autres alternatives à ces bonnes vieilles cartes et prospectus. On pense bien-sûr au 100% digital, mais lui aussi a ses limites. En effet il existe des solutions utilisées par les retailers, comme une tablette sur pied pour entrer son mail et recevoir la brochure dans sa boite, ou encore, des QR code à scanner.

Ce qu’on a tendance à oublier c’est que ces solutions émettent aussi des gaz à effets serre. Cette fameuse tablette est branchée à l’électricité, connectée en Wifi ou 4G, qu’elle a été fabriquée avec sa batterie, donc elle possède aussi son empreinte carbone. 

Côté praticité, il est parfois plus facile pour un visiteur de prendre une carte de visite sur un stand et de recontacter la société plus tard que d’entrer son adresse e-mail sur cette fameuse borne pour que ses données soient enregistrées dans une base qui peut potentiellement fuiter ou être spammée. Il faut savoir qu’il y a environ 260 milliards de spams qui sont envoyés par jour selon Les Echos. 

Alors plutôt support physique ou digital ?

Combien d’entre nous ont déjà fait imprimer des centaines de cartes de visite jusqu’au jour où un seul changement de coordonnées rend toutes la pile obsolète ? Quelle société n’a jamais fait imprimer bien plus de prospectus que le nombre de visiteurs planifiés le jour J ? La bonne réponse à ce choix est probablement le mélange des deux avec une pointe d’anticipation. Modifier nos outils de travail en y apportant du digital tout en imprimant moins mais mieux.

Le digital au service du monde réel et du networking

L’échec antérieur des solutions d’échange de coordonnées via des applications propriétaires met en exergue les limites : problèmes de compatibilités, contraintes logicielles etc... Mais, grâce au NFC intégré nativement dans les smartphones, de plus d'entreprises passent aujourd'hui leurs flottes de cartes de visites au format sans contact. 

Cette solution facile à mettre en place, permet de s'affranchir complètement du papier et de l’impression tout en conservant un objet physique et durable. C’est le mariage idéal entre l’objet physique et le numérique.

Une prise de conscience collective qui doit s’intensifier

Qu’il s’agisse de cartes de visites, de plaquettes, brochures ou journaux, nous ne pouvons pas jeter la pierre à ces supports encore souvent utiles dans certains cas. Mais il faut bien prendre conscience de comment ils seront utilisés.  C’est un travail conjoint entre les entreprises qui les produisent et les prospects qui les prennent. Nous sommes tous responsables de ce que nous produisons et consommons.