Offshore IT : le terrain de jeu mondial des SSII françaises Asie / Pacifique : un mur culturel difficile à franchir

Alors qu'en Inde les grandes SSII locales ont réussi à percer sur le devant de la scène internationale (c'est le cas de Tata Consultancy Services, Infosys, Wipro, Cognizant, HCL...) et séduire les entreprises occidentales, leurs consœurs chinoises sont restent dans l'ombre en dépit de certains efforts menés par les gouvernements chinois, malaisien et indonésien pour doper la croissance.

"Pour les entreprises qui font affaire avec la Chine, le domaine des prestations informatiques peut s'avérer judicieux tout comme construire son propre centre de services dans le pays. Reste que la barrière de la langue conjuguée au fait que peu de chinois parlent anglais pose problème", indique Nicolas Goldstein (offshore-developpement.com). 

Si l'intérêt des SSII françaises pour la Chine ne date pas d'hier, il concerne aujourd'hui davantage les plus grandes. C'est par exemple le cas de Capgemini qui a récemment mis la main sur Praxis Technologies (5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010) ou encore de le spécialiste de la Business Intelligence français Micropole. Ce dernier s'est ainsi porté acquéreur d'Easteq, société basée à Shangai et Hong-Kong.


Les ressources mobilisées en Chine par les SSII françaises
EffectifsCompétencesPotentiel de développement
Source : JDN Solutions
Capgemini1 037 (Chine), 182 (Philippines) et 139 (Vietnam)Services financiers, d'intégration et d'externalisation.++
Atos OriginNC (Chine, Singapour, Malaisie et Philippines)Intégration de systèmes, infogérance, HTTS et Atos Worldgrid++