Start-ups : les erreurs de recrutement à éviter La dfficulté de recruter à l'étranger

Toute start-up dont l'ambition est internationale risque de se confronter à des processus de recrutement à l'étranger. Chez Showroomprivé, bien que la société soit présente au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et bientôt aux Pays-Bas, Thierry Petit explique que "les équipes qui gèrent les activités à l'étranger sont principalement en France, notamment pour l'Italie et l'Espagne". Et d'ajouter que "recruter pour une activité à l'étranger et soit très simple, soit très compliqué. Tout s'est bien déroulé avec l'Italie et l'Espagne mais au Pays-Bas où nous prévoyons d'ouvrir prochainement notre activité, les règles ne sont pas les mêmes. Le pays est plus petit, son taux de chômage est faible et les employés sont moins prêts à quitter leur pays pour venir en France".


Une situation qui reste confortable au sein de l'Union Européenne, mais qui se complique en dehors où l'administration demandera visas et autre documentation administrative. Mais selon Jacques Froissant "quand une start-up française cherche des profils commerciaux ou marketing, elle aura tendance à préférer les anglo-saxons. Mais avant d'aller les chercher outre-Manche ou aux Etats-Unis, il faut d'abord regarder chez soi, en France, où il y a beaucoup d'anglo-saxons. Par contre, dans les pays anglo-saxons, le recrutement est beaucoup plus rapide". Notamment grâce aux réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn : un recrutement peut prendre dix jours entre le début d'une mission qui est confiée à un cabinet et une rencontre physique entre le candidat et les employeurs.


Réseaux sociaux, une fausse bonne idée ?

De vrais accélérateurs de rencontres et de puissants outils pour les chasseurs de tête, les réseaux sociaux comme LinkedIn ou Viadeo sont toutefois regardés avec méfiance par les chefs d'entreprises : "Tout devient ouvert et de ce fait, cela peut vite devenir un enfer pour un entrepreneur qui peut du jour au lendemain voir certains de ses salariés se faire débaucher par son concurrent", souligne Thierry Petit, qui regrette également que le portail de Pôle Emploi ne soit pas optimisé aux nouveaux métiers du web, ne disposant tout simplement pas de catégories de métiers y étant relatives.