15 ans de pub

 

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Le contexte Internet cette année-là
 
  Pays

Chiffre d'affaires de la publicité sur Internet

Croissance annuelle
Part des bannières dans le chiffres d'affaires
 
  France
3,66 millions d'euros
+ 382 %
-
 
  Etats-Unis
907 millions de dollars
+ 239 %
-
 
 
Source : IAB, Arcep, JDN
 

 

En 1997 est inventé le premier interstitiel (voir l'exemple de Lufthansa en 2005). Le premier aurait été créé pour Berkeley Systems pour CBS SportsLine. Il s'affichait par-dessus un jeu en ligne - "You Don't Know Jack !" - pendant son chargement. Son principe s'inspire de la télévision et consiste à proposer un message publicitaire en plein écran, inzappable, avant que l'internaute n'ait accès au site Internet. Ces formats ont représenté 5 % des investissements publicitaires en ligne cette année là. Rapidement un consensus s'est pourtant formé sur l'intrusivité du format, notamment lorsqu'il se juxtapose aux contenus textes des sites média de l'époque où figurent très peu de vidéos et de son. La valeur du spectacle n'est alors pas justifiée. L'interstitiel divertissant et interactif va prendre plus tard des lettres de noblesse avec le Web 2.0 grâce au Wait Entertainement afin de divertir l'internaute lorsqu'il attend les résultats de sa recherche en cours.

 

1997 est également marquée par la grande bataille qui oppose les navigateurs : Mozaïc, Netscape, Internet explorer 4. "Aujourd'hui le monopole d'Internet Explorer s'effrite, explique Didier Brun, directeur technique dhez DDB Paris. 20 à 25 % du marché revient à Fire Fox. C'est un fait important pour la publicité car certaines bannières ne fonctionnent pas dans tous les environnements." Cette bataille est déterminante pour la prise en compte et l'acceptation des Flash player. On passe de l'ère du gif à l'ère du flash. La publicité en ligne permet à Macromédia de développer son player qui reste une solution privée au sein d'Adobe encore aujourd'hui. Cela crée une interdépendance avec la publicité.

 

Fait également marquant de l'année 1997 : la banalisation de la publicité. Le taux de clic des bannières passe d'une moyenne de 10 à 40 % en 1994-95 à seulement 1 %.

 

 

Bannière classique 468x60 pixels réalisée pour Pages Jaunes.

 







La bannière ci-dessus réalisée pour Voilà est très classique à l'époque. On essaie de raconter quelque chose mais la créativité est limitée par un poids maximum de 10 kilos octets et à une résolution d'écran 800x600 pixels. "Peu de couleurs sont disponibles, seulement 256 à l'époque pour un PC", renchérit Charles-Emmanuel Doxuan.


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