29/06/2005
PDG
: homme, la cinquantaine, sup de co, assez fidèle, sportif
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Les
papy-boomers restent aux commandes de l'économie. Les écoles de commerce forment
de plus en plus de dirigeants, au détriment des écoles d'ingénieurs et de l'université.
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Site |
| Top
Management | | Un homme, de plus
de 50 ans, dans le secteur des services, passé par une école de
commerce et trois entreprises, pratiquant un sport. C'est le portrait type d'un
PDG dressé par Top Management, annuaire des dirigeants d'entreprise, qui
a réalisé une étude auprès de 1.000 dirigeants, principalement
de sociétés de moins de 500 salariés, entre 1987 et 2004.
96,6 % des patrons sont des hommes. Cette proportion a peu évolué,
les femmes ayant à peine gagné un point depuis 1987. En vingt ans,
les PDG ont vieilli. Plus de 45 % d'entre eux ont plus de 50 ans, contre
seulement 27 % en 1987. Conséquence de l'allongement de la vie professionnelle,
les plus de 60 ans sont plus nombreux, représentant 19 % des PDG.
Les baby-boomers restent donc aux commandes, mais la relève ne devrait
plus tarder. Le phénomène des start-ups avaient donné accès
à des postes de direction aux jeunes créateurs d'entreprise. Mais,
parmi les 200 patrons choisis au hasard en 2004, aucun n'a moins de 30 ans.
Evolution
des âges des PDG (source : Top Management France) |
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| Moins
de 30 ans | 0
% | | Entre
31 et 40 ans | | | Entre
41 et 50 ans | | | Entre
51 et 60 ans | | | Plus
de 60 ans | | | Le secteur d'activité
des entreprises étudiées a évolué au rythme de la
tertiarisation de l'économie. Les services représentent désormais
la moitié de l'échantillon, dépassant ainsi l'industrie,
largement dominante à la fin des années 80. Les ingénieurs
perdent donc du terrain, au profit des "épiciers".
Evolution
du secteur d'activité des entreprises étudiées
(source : Top Management France) |
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| Industrie
| | | Services
| | | Administration
| 0,5 %
| | Ce sont les écoles de
commerce qui forment le plus de PDG, soit 32 % d'entre eux. Ce chiffre a
plus que doublé en 20 ans (15 % en 1987). Les spécialistes
évoluent de moins en moins dans l'entreprise, contrairement aux managers.
Les fonctions de marketing et de finance ont aussi plus de poids. L'université,
moins tournée vers le monde économique, est peu représentée
dans les directions générales. Les autodidactes et les Bac+2 ou
3 occupent moins de poste de direction qu'à la fin des années 80.
Le diplôme, de préférence d'une grande école, devient
ainsi incontournable.
Evolution
de la formation des PDG (source : Top Management France) |
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| Autodidacte
| | | Ecole
de commerce | | | Ecole
d'ingénieur | | | ENA |
| | ENS |
| | IEP |
| | Université |
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| Formation
courte (bac +2, +3) | | | L'internationalisation pousse
les dirigeants à parler plusieurs langues. En 2004, 11,6 % d'entre
eux parlent trois langues étrangères voire plus, au lieu de 4 %
en 1987. Plus de 73 % des patrons parlent anglais, mais moins de 20 %
maîtrisent l'allemand (19 %) ou l'espagnol (18 %). Cependant, l'internationalisation
ne se fait pas dans tous les domaines : on dénombre seulement 5 % de PDG
étrangers en France.
Evolution
du nombre d'entreprises fréquentées avant d'être PDG
(source : Top Management France) |
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| 1 |
| | 2 |
| | 3 |
| | 4 |
| | 5 |
| | Plus
de 6 | | | Les patrons se montrent de moins
en moins fidèles à leur entreprise. 28 % d'entre eux n'avaient
évolué que dans une seule entreprise en 1987, contre 17,5 %
en 2004. Cependant, ils ne multiplient pas non plus les employeurs à l'infini.
En moyenne les PDG passent par 3,18 entreprises (2,7 en 1987). 73 % des dirigeants
ont travaillé dans moins de trois sociétés différentes.
Les
loisirs des patrons ont peu évolué. Pratiqué par 79 %
des PDG, le sport reste toujours prédominant. Le théâtre et
la musique sont moins appréciés. D'après l'étude de
Top Management, les valeurs macro-économiques comme la stratégie,
l'international et l'esprit d'entreprise sont progressivement abandonnées
au profit de l'engagement de l'individu ou encore de l'éthique. Ces valeurs
ressortent dans le discours des dirigeants, contrairement à des notions
centrales dans l'entreprise comme le profit. Les PDG ont aussi changé en
cela : ils ont appris à communiquer.
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