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ENTREPRISE
 
26/12/2006

Réussir son arbre de Noël d'entreprise

Calendrier, sélection d'un prestataire et d'une offre adaptée, contraintes logistiques... l'organisation d'un arbre de Noël d'entreprise ne s'improvise pas. Voici les conseils d'une spécialiste.
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Rituel de la vie de l'entreprise, l'arbre de Noël, souvent accompagné d'un spectacle ou d'une animation, est un moment privilégié pour accueillir les familles des collaborateurs dans les bureaux. Pourtant, toutes les entreprises sont loin de tenter l'expérience : 59 % de nos lecteurs expliquent ainsi, dans un sondage en ligne, qu'aucun événement n'est prévu dans leur société. Il est vrai que les comités d'entreprises, à qui l'organisation de l'événement est généralement confiée, n'ont pas toujours le temps ni les ressources nécessaires pour le mener à bien. Passer par un prestataire peut alors faciliter le travail. Mais dans tous les cas, il faudra tenir compte de plusieurs paramètres pour s'assurer de la réussite de l'arbre de Noël.

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  S'y prendre tôt
Il est nécessaire de ne pas attendre la fin de l'année pour se préoccuper de l'arbre de Noël de l'entreprise. Particulièrement si l'on compte faire appel à un prestataire extérieur. "Pour les plus gros événements, qui rassembleront plusieurs centaines de spectateurs, il faut approcher les prestataires dès le mois de janvier", prévient Nathalie Guellier, co-fondateur d'Artémia, un spécialiste de l'organisation d'arbres et de spectacles de Noël à destination des comités d'entreprises et des collectivités. En effet, salles et artistes les plus convoités n'ont qu'une brève période d'activité durant l'année, les arbres de Noël se déroulant généralement au cours des trois week-ends ou mercredis qui précèdent le 25 décembre. Leurs agendas sont donc rapidement remplis.

Sites
  Artémia
  Arbre de Noël
Pour les événements de moindre envergure, on peut attendre un peu plus longtemps, jusqu'au mois de juin. "Mais, d'une manière générale, explique Nathalie Guellier, l'été représente un cap. En septembre, tout le monde s'y met, et en octobre-novembre, il est déjà trop tard." L'offre devient alors très tendue et il est difficile de trouver chaussure à son pied.
 
 
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  Choisir la bonne formule en fonction de la taille
Pour les plus gros événements, il peut être judicieux de passer par un prestataire billetterie pour des spectacles interentreprises, tels que les grands cirques. Les tarifs pour les groupes nombreux sont souvent avantageux et cette solution épargne aux comités d'entreprise la gestion d'un spectacle dédié.

Pour des effectifs intermédiaires, entre 50 et 400 spectateurs, passer par un prestataire pour la réalisation d'un spectacle de Noël dans les locaux de la société, peut être une option pertinente et économique. A condition, bien sûr qu'un local (réfectoire, salle de séminaire...) puisse être mis à disposition.

Pratique
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Pour des effectifs plus réduits, avec moins d'une cinquantaine de spectateurs, l'organisation d'un spectacle peut s'avérer inadaptée. En effet, "il est difficile de réaliser un spectacle correct, même de petite envergure, avec un budget inférieur à 1.500 euros", souligne Nathalie Guellier. Ainsi, les CE, dont les moyens sont plus limités, peuvent se tourner vers d'autres solutions, notamment les animations déambulatoires, moins chères et qui ne mobilisent qu'un professionnel pour une demi-journée, contre deux minimum pour un spectacle. Atelier maquillage, sculpture sur ballons, échassier, clown ou Père Noël… l'éventail des prestations est large.
 
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  Penser à la logistique
Lorsque l'arbre de Noël a lieu dans les locaux de l'entreprise, il est nécessaire de prévoir une fiche technique détaillée à l'attention du prestataire. En effet, dans ce cadre plus informel, les gens ne s'inscrivent pas nécessairement. Il faudra alors veiller à évaluer correctement le nombre de participants, enfants et salariés. "Sous-estimer l'affluence est l'une des causes principales de ratés", rappelle Nathalie Guellier.

Sous-estimer l'affluence est l'une des causes principales de ratés"

Nathalie Guellier
L'espace, mais également les équipements mis à la disposition du prestataire sont à prendre en compte. "Il n'est pas rare qu'un CE nous affirme disposer d'une sono, qui s'avère au final n'être qu'un ampli parfaitement inadapté", avertit Nathalie Guellier. Si, pour les événements d'envergure, les prestataires effectuent des repérages, ce n'est pas systématiquement le cas pour de plus petites prestations. Il peut être alors intéressant de faire appel à des artistes qui sont techniquement autonomes et proposent des spectacles et animations clés en main.
 
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 S'adapter au public
Entre trois et dix ans, les enfants n'ont naturellement pas les mêmes attentes. Il est donc primordial de connaître son public et envisager une prestation adaptée. "Un enfant de trois ans décrochera si le spectacle dure plus d'une heure, explique Nathalie Guellier, tandis qu'une représentation trop enfantine lassera les plus grands." Or l'enjeu consiste aussi à faire tenir les enfants en place. Lassés par un ennuyeux spectacle, ils pourraient finir par s'éclipser pour flâner dans les locaux de la société et en faire leur terrain de jeux.

Il est possible de choisir des spectacles destinés à de larges classes d'âge et à même de capter l'attention des petits et des plus grands. "Ils existent, rassure Nathalie Guellier, et sont tout spécialement pensés pour ce type d'occasion."
 
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  Faire cohabiter petits et grands
On aurait presque tendance à l'oublier, mais près de la moitié des participants à l'arbre de Noël de l'entreprise sont les parents qui accompagnent leur progéniture. Il s'agit donc de faire cohabiter harmonieusement enfants et parents en s'assurant que l'espace des derniers n'empiète pas sur celui des premiers. Les enfants pourraient vite se sentir envahis et perdus au milieu des conversations professionnelles.

L'agencement de la pièce où l'événement aura lieu est donc un élément décisif de l'organisation. S'il y a une distribution de cadeaux à la fois aux enfants et aux parents, il faut penser à séparer nettement les endroits où les paquets des uns et des autres seront entreposés. De même, si certains parents apprécient, eux aussi, les bonbons et autres friandises, mieux vaut néanmoins placer les amuses-bouches et boissons de chacun sur des tables distinctes. N'oublions pas que les cacahuètes peuvent être dangereuses pour les plus petits et qu'un verre de cidre brut peut être facilement confondu avec du jus de pomme.
 



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