La part des capitaux étrangers dans le Cac 40 augmente en 2006

Au 31 décembre 2006, 46,2 % de la capitalisation boursière des entreprises françaises du Cac 40 était détenue par des étrangers, selon le bulletin du mois de mai de la Banque de France. Sont exclues de ce calcul les sociétés dont le siège social n'est pas en France, à savoir EADS, Arcelor-Mittal, Dexia et ST Microelectronics. Sur les 36 valeurs concernées, 21 sont détenues à plus de 50 % par des non-résidents. Pour 7 d'entre elles, la part monte même à plus de 60 %.

Le taux de détention des non-résidents progresse de 1,3 point par rapport à l'an dernier. Une évolution principalement imputable à d'importants flux d'investissements dits de portefeuille (part détenue inférieure à 10 %), à hauteur de + 1,9 point. La modification de la composition de l'indice parisien - sortie de Thalès et de Publicis au profit d'Alstom et Vallourec en 2006 - contribue pour + 0,5 point à cette croissance. En revanche, un effet prix joue en négatif (- 0,9 point) : à valeur des actions inchangée par rapport à 2005, le taux de détention des non-résidents grimperait à 47,1 % en 2006. Les actions détenues par les étrangers ont en effet progressé moins vite que les autres.

Les données 2006 pour l'origine géographique de ces investisseurs étrangers ne seront connues que dans quelques mois. Sur 2005, ils provenaient majoritairement de la zone euro, des Etats-Unis et du Royaume-Uni.

Remarque : les chiffres de 2005 ont été recalculés en prenant en compte l'entrée d'EDF dans le Cac 40. Le taux de détention des non-résidents pour cette année-là passe donc de 46,4 à 44,9 %, la part des investisseurs étrangers dans EDF étant minime.

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