Repère
27/03/2007
Les recettes fiscales représentent 41 % du PIB de l'Union européenne
Les recettes fiscales (c'est-à-dire le montant total des impôts et cotisations sociales) ont légèrement augmenté dans l'Union européenne (hors Bulgarie et Roumanie), entre 2004 et 2005, passant de 40,5 à 40,9 % du PIB de l'Europe. Elles ont, en revanche, légèrement décliné sur le long terme, passant de 41,1 à 40,9 % entre 1995 et 2005. Les écarts sont très importants au sein de l'Union. Si les pays nordiques, qui connaissent des taux de prélèvement parmi les plus élevés du monde, dépassent les 50 % du PIB (Suède : 52,1 % en 2005, Danemark : 51,2 %), certains pays de l'Est conservent des ratios inférieurs à 30 %, tels que la Lettonie, la Lituanie et la Slovaquie. Plus à l'ouest, l'Irlande pratique également des taux très bas (32,2 %), qui favorisent son attractivité économique.
Le niveau des prélèvements est, en France, supérieur à la fois au niveau européen moyen (45,8 % contre 40,9 %), mais également à celui pratiqué dans les grands pays voisins comme l'Italie (40,8 %), l'Allemagne (40,2 %), la Grande-Bretagne (38,6 %) ou l'Espagne (36,4 %).
Au niveau de l'Union, les trois grandes catégories d'impôts contribuent à peu près également au total des recettes fiscales. En 2005, les impôts sur la production et les importations, tels que la TVA et les droits de douanes et d'accise (tabac, pétrole, alcool...), ont représenté 34 % de l'ensemble des recettes fiscales, les impôts sur le revenu et le patrimoine, 31 % et les cotisations sociales effectives, 32 %. La France, avec l'Allemagne, fait partie des pays qui tirent le plus de revenus des cotisations sociales, tandis qu'elle impose, au contraire, encore assez peu les revenus et patrimoines. Cet écart tend toutefois à se réduire.
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