La revue de presse en ligne

» Apprendre le chiffrement avec un VIP de luxe. Dans un récit autobiographique paru dans les colonnes de Wired, le cryptanaliste Bruce Schneier revient sur le récent scandale informatique dont a été victime l'Angleterre - et 25 millions de ses contribuables. Les services de sa majesté ont malencontreusement égaré deux disques durs contenant les données personnelles de millions de citoyens. Un Tchernobyl britannique des données pour Bruce Schneier, et qui aurait pu être évité par une utilisation simple du chiffrement. Notre expert lui apprécie Whole Disk Encryption de PGP qu'il utilise personnellement pour chiffrer intégralement son disque dur. Bruce Schneier livre un véritable tutoriel à l'intention des utilisateurs qui pourraient être rebutés a priori par la complexité d'un tel outil. Premier conseil du spécialiste, définir un mot de passe fort et crypter l'intégralité du disque afin de ne pas être pris en défaut sur des fichiers bavards comme les cookies. En outre cela réduit la complexité en s'affranchissant d'une réflexion sur les éléments à chiffrer. PGP Disk offre également la possibilité de protéger les disques externes et les clefs USB. Mais parce que les autorités peuvent parfois exiger que leur soit délivrées les clefs de chiffrement, Bruce Schneier recommande de stocker le moins de données possible sur son portable. Il est préférable en effet de chiffrer ses informations et de les archiver sur DVD. Les utilisateurs de Vista pourront aussi se rabattre sur BitLocker, même si ce dernier n'offre pas un périmètre fonctionnel équivalent à celui de PGP. [Lire]

» L'humanitaire technologique assigné en justice. Fonder un projet sur des intentions louables ne gardent pas des poursuites judiciaire comme a pu l'expérimenter la fondation à l'origine de l'OLPC (One Laptop Per Child Association). La société nigérienne Lagos Analysis Corporation a déposé une plainte devant un tribunal du Niger pour violation de brevet. L'entreprise reproche à la fondation d'utiliser dans ses portables XO (anciennement PC à 100 dollars), sa technologie de clavier multilingue, rapporte Marketwire. Les difficultés ne sont donc pas terminées puisque l'OLPC est désormais confronté au risque d'une injonction permanente lui interdisant de produire et commercialiser ses ordinateurs. Lagos est un précurseur dans le développement des claviers multilingues et la firme nigérienne semble bien décidée à faire valoir ses droits. Elle accuse la fondation d'avoir acheté intentionnellement deux modèles de ses produits afin de procéder à du reverse engineering exploité ensuite pour la conception de ses portables XO. [Lire]