James Bond : au service secret de ses intérêts La production, une histoire de famille

A la fin des années 1950, Albert "Cubby" Brocoli lit un roman de Ian Fleming et cherche à l'adapter sur grand écran. Après des années de négociation, il achète la marque pour le cinéma et créé Eon Productions avec Harry Saltzmann, une société qui portera pour la première fois à l'écran l'agent secret dans "James Bond 007 contre Dr No".

Depuis, Harry Salzmann a vendu ses parts à United Artists et Albert Brocoli est décédé. Ce sont désormais ses enfants, Barbara Brocoli et Micheal Wilson, qui dirigent Eon Productions. Mais la mission n'a pas changé : produire les films mettant en scène James Bond. "Quantum of Solace" sera le 21e de la série. Seul le film "Jamais plus jamais", un remake non-officiel de 1983 d"'Opération tonnerre", n'a pas été produit par Eon Production. La société n'a fait qu'une entorse à 007, lorsqu'en 1963, elle produit "Call me Bwana", un film qui ne met pas en scène James Bond.

Eon production gère la production des films ainsi que tous les accords noués avec les entreprises partenaires. Mais rien ne filtre sur sa santé financière. La règle de la confidentialité ne sévit pas que dans les films d'espion.