James Bond : au service secret de ses intérêts Des verres qui valent cher

L'espion est un grand amateur de boisson alcoolisé. Vins, champagnes, cocktails... sa connaissance dans le domaine est encyclopédique et ses préférences très précises. Pour certains petits producteurs de boisson, c'est une consécration internationale assurée.

Ainsi, dans "Casino royale", Daniel Craig commande un cocktail composé de "trois mesures de Booth's, une de vodka, une mesure de Lillet." C'est une publicité tombée du ciel pour Lillet, une petite entreprise girondine d'apéritif de moins de 10 salariés qui a vu l'intérêt pour sa boisson bondir à l'occasion de la sortie du film.

Pour la maison Bollinger, les conditions sont un peu différentes, puisque la présence du champagne sur grand écran répond à un accord. Reste que, selon Bollinger, la maison ne débourse par un euro pour que James Bond déguste à trois reprises cette boisson de luxe dans le film "Quantum of solace". La marque de champagne en profite cependant pour éditer une série spéciale de son champagne, nommé Bollinger 007 et présenté dans un coffret en forme de balle de pistolet. Elle lance par ailleurs une campagne média qui vient soutenir celle du film et qui, elle, a un coût : 300 000 euros.