Ces villes dont les défunts sont une attraction touristique Le Général de Gaulle libère les finances de Colombey les deux églises

la croix de lorraine à colombey-les-deux-églises.
La croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises. © Michel Guenanten

Deux boulangeries, quatre restaurants, deux hôtels, trois magasins de souvenirs et même une poste. Non vous n'êtes pas dans un chef lieu de canton, mais à Colombey-les-deux-églises, 650 habitants, le village de Haute-Marne où le Général de Gaulle est enterré. Deux ans après sa mort, une majestueuse croix de Lorraine, symbole de la France libre, avait été érigée au sommet de la colline surplombant la commune. Pas suffisant pour les élus et les commerçants du village, qui ont vu la fréquentation du site passer de 300 000 visiteurs en 1980 à 50 000 depuis le début des années 2000.

C'est la Boisserie, la maison de Charles de Gaulle qui draine encore le plus de visiteurs (30 000 entrées payantes en 2007). Alors l'homme de la France libre sauvera-t-il aussi son village ? C'est l'objectif du mémorial qui lui est dédié et qui a ouvert en octobre 2008. Il propose aux visiteurs un parcours en sept salles, sur une surface de 3 600 m² où le visiteur sera immergé dans la vie de Charles de Gaulle grâce à l'utilisation des outils multimédias d'archives écrites ou audiovisuelles. Ses concepteurs espèrent 125 000 visiteurs par an.