Consultants : les créneaux porteurs pour exercer en solo Le conseil en réduction de coûts

L'activité de cost-killer n'est pas nouvelle mais elle a toujours de beaux jours devant elle. "Ces dix dernières années, ces prestations ont connu un boom extraordinaire, note Jean-Claude Tremintin. Les petits cabinets qui se sont lancés à ce moment-là sont devenus aujourd'hui de grosses structures." Revers de la médaille : leur manque de flexibilité. "D'une manière générale, un gros acteur a du mal à faire évoluer son organisation pour répondre rapidement aux évolutions du marché". Une carte sur laquelle les consultants indépendants et les très petits cabinets ont tout intérêt de jouer. "Ils devront en revanche privilégier les entreprises de taille moyenne pour leur prospection", nuance Yves Perez.

Profil recherché

"Un consultant en réorganisation et réduction des coûts doit être comme un acupuncteur : il doit pouvoir voir en un coup d'œil quel détail dans le mode de fonctionnement d'un bureau, d'une usine est superflu et génère des surcoûts", explique le directeur de l'IDCE. Un sens de l'observation aigu ne suffit pas : il faut aussi disposer d'une méthodologie qui peut s'acquérir en travaillant un temps dans un grand cabinet ou dans un réseau de cost-killers. Des expériences dans la gestion des services généraux ou dans le contrôle de gestion sont également de bonnes écoles.

Mission

Ce ne sont pas des missions très longues, 10 à 20 jours la plupart du temps. Elles commencent immanquablement par une analyse des process existants et des visites de sites le cas échéant. Une fois repérées les sources d'économies possibles, le travail du consultant n'est cependant pas terminé. "Il ne peut pas se contenter de jouer un rôle de contrôleur de gestion, met en garde Yves Perez. Il doit également savoir communiquer sur ce qu'il préconise et les raisons pour lesquelles c'est nécessaire. Il est essentiel de bien maîtriser la dimension humaine de ces réorganisations."

En savoir plus : Faire appel à un costkiller