Voyages d'affaires PME : après la crise, la modération Comment se déplacent les salariés ?

Le gain de temps constitue, sans conteste et pour l'ensemble des entreprises interrogées, le premier facteur décisionnel du moyen de transport – et non pas son coût. Les courts trajets, de l'ordre de 200 à 350 kilomètres, sont ainsi propices aux déplacements en voiture (choix de 40% des PME ). Pour les déplacements plus lointains, les entreprises lui préfèrent le train à 42%, dont plus de la moitié opte pour une seconde classe.

En ce qui concerne l'aérien, le "low cost" est choisi par pas moins de 30% des entreprises, contre 67,5% qui lui préfèrent les compagnies classiques (53% en classe éco, 14% en business). Mais là aussi, le facteur temps entre en compte : le "low cost" sera privilégié pour les courts voyages, tandis que la classe business sera choisie pour les longs courriers (au-delà de six heures de vol).

le 'low cost' est privilégié pour les voyages nationaux, la classe business pour
Le "low cost" est privilégié pour les voyages nationaux, la classe business pour le long courrier. © JDN

Il existe cependant une limite de taille à la réduction des coûts : près de 30% des PME interrogées déclarent que le confort et le bien-être sont pris en compte dans leurs politiques de voyages d'entreprise (PVE). Elles parient qu'un voyage d'affaires réalisé dans de bonnes conditions est plus efficace qu'un autre réalisé en "low cost" et le travailleur potentiellement plus productif.