Technologies low-code et no code, un moteur pour l'innovation des entreprises !

La crise du Covid-19 a créé un besoin sans précédent en termes d'outils numériques. Un élan de solidarité de l'écosystème tech a permis le déploiement d'une multitude de services en un temps record…

Particulièrement touchée par la pandémie, la ville de New York a dû réagir rapidement pour cartographier le virus et identifier ses foyers d’infection. Pour ce faire, la plus grande ville des États-Unis a développé et déployé une plateforme de gestion de crise en 72 heures seulement. Une performance des plus rapides qui a été rendue possible grâce à une plateforme no code, et donc sans taper la moindre ligne de code !

Je trouve cet exemple particulièrement frappant et je pense que cette crise témoigne d'un tournant majeur dans l'industrie du développement logiciel : l'essor des technologies low-code et no code.

Ces technologies désignent de nouveaux environnements de programmation qui permettent de développer des applications web et mobile sans taper de lignes de code, ou très peu, grâce à la programmation visuelle. À titre personnel, je suis persuadé qu’elles s’imposeront rapidement à l’ensemble des entreprises qui souhaitent innover plus vite et mieux, et pour cause…

La demande d'applications explose

Selon l'International Data Corporation (IDC), d'ici 2023, plus de 500 millions d'applications et de services numériques devront être développés pour répondre à la demande, soit autant qu'au cours des 40 dernières années. 

Un simple calcul mathématique démontre qu'il sera tout simplement impossible de répondre à cette demande compte tenu du nombre de développeurs disponibles, du moins avec le développement traditionnel.  Les plateformes low-code apportent alors des réponses convaincantes à cette problématique.

Par exemple, pour répondre à la demande croissante d’applications métier et répondre aux exigences en constante évolution des utilisateurs, ces plateformes permettront aux entreprises de déployer en interne des usines digitales no code et externaliser une partie de leur développement auprès de leur écosystème. 

En effet, les plateformes low-code permettent d'automatiser le développement à faible valeur ajoutée afin de se concentrer sur les éléments critiques (intégrations complexes, algorithmes, etc.), sur la logique métier et les fonctionnalités applicatives. Par conséquent, les changements sont effectués plus rapidement et avec moins d'efforts. 

Le cloud va devenir la norme et les volumes de données vont quintupler

D'ici 2024, plus de 90% des entreprises utiliseront les environnements cloud pour améliorer les performances et l'expérience utilisateur. Dans le même temps, le volume mondial de données atteindra cinq fois sa taille actuelle d'ici 2025.

La migration massive vers le cloud et la forte croissance du volume de données vont entraîner l'essor des technologies no / low-code qui permettent l'agrégation rapide de multiples sources de données et le déploiement d'applications en quelques clics seulement sur un cloud sécurisé et évolutif.

Collaborer et innover pour prospérer

Innover ou périr. Dans un monde en pleine mutation soumis à de nombreuses incertitudes, la capacité des entreprises à s'adapter et à proposer de nouveaux produits ou services est cruciale.

L'exploration et l'expérimentation de nouveaux modèles commerciaux nécessitent la capacité de développer et d'itérer rapidement une preuve de concept technique (PoC) en passant à des modèles informatiques moins gourmands en main-d'œuvre et en capital.

Par ailleurs, le rapprochement des équipes métier et IT apparaît plus que jamais nécessaire pour promouvoir de nouveaux modèles de création et d'innovation.

Une nouvelle catégorie de profil émerge : le développeur citoyen. À la jonction entre business et technologie avec une forte culture produit, il contribue au déploiement de projets digitaux complexes grâce aux capacités des technologies no / low-code.

C’est un fait, les technologies no code et low-code changent le paradigme de la programmation et joueront un rôle moteur dans la capacité des entreprises à innover et à s’adapter. Nous n’assistons pas à l’émergence d’un énième phénomène de mode technologique, mais bien à l’éclosion d’une lame de fond qui va toucher l’ensemble de la société.