De la virtualisation serveur au PRA centralisé Consolidation serveur, gain de place et d'énergie

En 2006, ETO commence donc à tester la virtualisation. VMware est à l'époque l'acteur le plus dynamique sur ce marché, et l'entreprise choisi cette solution de virtualisation serveur, et travaille également sur la virtualisation du stockage, avec une solution de l'éditeur DataCore.

L'apprentissage des techniques de virtualisation s'effectue sur le tas. "A cette époque, il existait très peu de "meilleures pratiques" concernant la mise en place et l'utilisation des outils de virtualisation. Nous avons donc appris en interne comment utiliser la virtualisation de manière optimale" évoque Farid Aid.

la virtualisation permet de stocker les machines virtuelles dans un blade
La virtualisation permet de stocker les machines virtuelles dans un blade serveur, et permet de gagner en espace dans le centre de données © ETO

Le responsable informatique commence par effectuer un audit des serveurs physiques d'ETO. Les serveurs physiques qui supportent des applications qui utilisant 100% du CPU sont ignorées par le processus de virtualisation. Il s'agit des serveurs physiques sur lesquels travaillent des bases de données SQL ou Sybase. "Nous avons décidé de virtualiser les serveurs qui étaient à moins de 50% de charge, soit en puissance CPU, soit en mémoire. De fait, il s'est agit de serveurs de fichier, de serveurs de mail ou encore de serveurs de domaines " complète Farid Aid. "Au final, nous avons virtualisé 90% des serveurs physiques".

Le processus de virtualisation des serveurs s'achève à la fin de l'année 2007. L'ensemble des serveurs physiques sont migrés vers un blade center IBM. Du point de vue logistique, le projet est une réussite complète assure Farid Aid : "Notre salle informatique s'est littéralement vidée et la consommation électrique est redevenue à la normale. Le gain de la puissance électrique, de 40%, nous a permis d'investir dans un second blade center".