Comment IBM a réussi sa mutation Le rachat du consultant indépendant PWC Consulting a dopé son activité de conseil

S'il est un domaine d'activité dans lequel IBM a percé, c'est assurément celui des services informatiques et du conseil en technologies. Cette ascension ne doit cependant rien au hasard. Elle a débuté par une opération de croissance externe d'une grande envergure. A savoir celle de PWC Consulting en 2002 pour la rondelette somme de 3,9 milliards de dollars.

Pour pénétrer le marché du conseil IT, IBM n'a donc pas hésité à y mettre le prix. Un choix qui semble s'être imposé comme une évidence aux yeux du top management de la firme d'Armonk (New York).

samuel j. palmisano, le p-dg d'ibm depuis mars 2002, a joué un rôlé clé dans
Samuel J. Palmisano, le P-DG d'IBM depuis mars 2002, a joué un rôlé clé dans l'évolution du positionnement stratégique d'IBM vers les services © IBM

D'une part, il était clair que cela ne posait aucun problème de trésorerie : entre 2000 et 2009, il ne faut pas oublier qu'IBM a réinvesti 65 milliards de dollars dans des opérations de croissance externe et de développement capitalistique. D'autre part, cette stratégie d'investissement est apparue très opportune pour IBM en tenant lieu de relais de croissance à une activité de construction de PC moribonde.

Grâce au rachat de PWC Consulting, Big Blue a vu ses effectifs dédiés au conseil IT dépasser la barre des 60 000 collaborateurs, avec une présence accrue dans plus d'une cinquantaine de nouveaux pays. Séduit à l'idée de réaliser des synergies avec sa branche services IT, IBM pense alors à fondre cette branche dans une activité Global Services.