Comment IBM a réussi sa mutation Champion des brevets et innovant dans le Cloud computing

Pour la 18e année consécutive, IBM a été en 2010 la première entreprise aux Etats-Unis en termes de dépôts de brevets. L'entreprise a en effet déposé 5 896 brevets, contre 4 914 en 2009, devant le coréen Samsung (4 551 brevets) et Microsoft (3 094 brevets).  

Cette année, Big Blue a même annoncé qu'il allait mettre à disposition de ses clients un service de commercialisation de ses brevets, pour mieux tirer partie des revenus - déjà bien juteux - procurés par leurs droits d'utilisation. En 2009, IBM a ainsi tiré 1,2 milliard de dollars de revenus de ses 45 000 brevets.

La firme d'Armonk ne s'est pas arrêtée là en termes d'innovation. Elle a notamment fait parler d'elle au travers de plusieurs initiatives comme celle liée à la recherche universitaire visant à faciliter l'usage du Cloud Computing (lire notre article ). Ou encore à la création d'un nouveau centre de recherche dédié notamment aux réseaux sociaux professionnels ainsi qu'au Cloud computing qui mobilisera pas moins de 3 400 chercheurs.  

Le successeur de Samuel J. Palmisano devra faire preuve de beaucoup de doigté pour faire passer la pilule des licenciements

IBM entre en tout cas aujourd'hui dans une nouvelle phase de son existence. Alors que Samuel J. Palmisano devrait bientôt céder son fauteuil de P-DG après 8 ans d'exercice dans cette fonction, une réorganisation stratégique s'impose pour IBM. Une note interne a notamment fait mention qu'une seule personne chapeautera les activités produits logiciels et matériels : une véritable révolution de palais en somme.  

Le nom de ce responsable est évoqué, il s'agirait Steven A. Mills. L'activité IBM Global Services serait de son côté sous la responsabilité Michael E. Daniels, précédemment en charge de l'outsourcing et de l'intégration des services.