Comment éviter le "Cloud Fomo" avec une infrastructure sur site ?

Si les responsables informatiques se doivent de maîtriser leur budget, les entreprises ont néanmoins toujours cette crainte.

Si les responsables informatiques se doivent de maîtriser leur budget, les entreprises ont néanmoins toujours cette crainte de ne pas disposer d’une infrastructure suffisamment robuste pour répondre aux besoins de ses clients ou de ses équipes. 40% des entreprises déclarent qu’une seule heure d’indisponibilité peut coûter entre 1 million et plus de 5 millions de dollars, sans compter les frais juridiques, les amendes ou encore les pénalités. La quasi-totalité (98%) des grandes entreprises de plus de 1 000 collaborateurs ont déclaré qu'une heure d'indisponibilité peut coûter plus de 100 000 dollars(1)

Le Cloud Fomo (pour Fear Of Missing Out), ou la peur de ne pas disposer du stockage nécessaire dans le cloud, se retrouve également pour les infrastructures sur site. Cette situation a pour conséquence un surdimensionnement des infrastructures de stockage et des serveurs beaucoup plus courante que le sous-dimensionnement.

Tout l’enjeu aujourd’hui est de développer des solutions qui apportent suffisamment de flexibilité pour répondre aux besoins de montée en charge, permettent de contrôler le dimensionnement de son infrastructure et donc son coût.

Des solutions offrent la flexibilité recherchée

Le coût des pannes étant si élevé, les entreprises recherchent l'élasticité nécessaire pour s'adapter aux changements de charge de travail en provisionnant et en dé-provisionnant les ressources de manière dynamique. Des solutions se développent en ce sens qui permettent de bénéficier des avantages du cloud privé en termes de coûts et d'efficacité tout en conservant la tranquillité d'esprit d'une infrastructure sur site ou colocalisée.

Des solutions basées sur le paiement à l’utilisation

Cette nouvelle approche offre l’agilité et la flexibilité d’un nouveau modèle de tarification Payg (Pay As You Go), semblable à celui du cloud, tout en conservant les avantages sur site d’une faible latence, du stockage des données locales et de la capacité à maintenir les applications critiques, trop complexes pour migrer vers le cloud. Les clients paient alors les ressources dont ils ont besoin en tant qu’Opex (dépenses d’exploitation) via une facturation mensuelle basée sur la consommation réelle.

Ainsi, aucun risque de sous-provisionnement, les responsables informatiques peuvent spécifier un système avec une grande marge de progression et commencer par utiliser (et payer) seulement 30%. Ils ont alors la possibilité de tripler la capacité de stockage et les ressources informatiques ou les machines virtuelles, par exemple.

Un système de paiement, PAYG, d’ores et déjà utilisé

La plupart des entreprises courent le risque de sous-provisionnement. Les néobanques et plus largement les institutions axées sur les technologies financières ont besoin de faire face à des pics inattendus de croissance de leur clientèle ou l’inverse. Dans le secteur de la santé, l’imagerie médicale qui utilise des rayons X et des scanners CRT/MRT, créent des fichiers de taille considérable qui sont souvent trop volumineux, coûteux et sensibles pour être transférés vers et depuis le cloud. Ils peuvent aussi rapidement s’agréger en bases de données qui dépassent l’infrastructure sur site. Le sous-dimensionnement est également un problème pour les prestataires de services internes qui fournissent des services informatiques aux entreprises utilisant un cloud privé sur site pour les charges de travail qui ne peuvent pas être transférées vers le cloud. Il en est de même dans le secteur public où la demande de services numériques ne cesse de croître.

Sous-provisionnement et sur-provisionnement sont désormais des problématiques qui peuvent être jugulées. Les responsables informatiques avec des actifs sur site peuvent oublier cette sensation de Fomo grâce à une économie du cloud qui fait son entrée dans le monde des data centers. Si nous ne pouvons pas prédire l’avenir avec certitude, nous pouvons désormais nous préparer à toutes les éventualités.

(1) Selon l'Information Technology Intelligence Consulting (ITIC)