HP Envy Beats : de la classe et du gros son

HP Envy Beats : de la classe et du gros son En association avec Monster et Dr Dre, HP propose un 14 pouces haut de gamme, puissant et à l'esthétisme sacrément réussi.

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Un design superbe, mais un écran trop brillant © Julien Achard

Surfant sur l'engouement impressionnant que suscite les casques Beats de Monster, HP signe un partenariat haut de gamme très à la mode. Pour un peu moins de 1500 euros, on a une belle machine en édition limitée au look franchement réussi et un casque Beats Solo aux couleurs assorties. La machine, seule avec un processeur moins véloce, sans le casque ni le design se trouve elle à 500 euros de moins. A noter que les prix sont bien moindres sur le HP Store, avec l'édition limitée à partir de 1100 dollars.  

 

Du côté des performances  

Ceci dit, voyons ce qu'on peut faire avec une telle machine, car sur le papier, on est confiant. Et à vrai dire, peu de choses lui résistent. On trouve un beau processeur à quatre coeurs (Core i7 Q720) avec 4 Go de RAM, une belle carte graphique : la Radeon Mobility 5650 HD et Windows 764 bits. Mais sous ce beau verni, quelques petits détails coincent : la mémoire vive est rapide (DDR3 1333 MHz) mais sur une seule barrette. Alors certes, cela permet d'en ajouter par la suite, mais on perd également le gain de performances du double canal. De même, le disque dur tourne à 5400 tr/minute. Rien de dramatique pour une utilisation multimédia classique, mais ce sont des faiblesses qui font un peu tâche pour du haut de gamme.  

Concrètement, on a testé le portable en utilisation intensive (montage vidéo / jeux) avec en fond des flux en streaming audio et vidéo mesurés (avec DPC Latency), histoire de vérifier la bonne tenue de l'ensemble. Et effectivement, il n'y a aucun problème. Mais on aurait pu gagner toutefois en rapidité de lancement de programmes et en vitesse d'écriture avec un meilleur disque dur (surtout un SSD). Un mot au passage des capacités en jeu vidéo. Avec sa Radeon M 5650, il est globalement apte à tout faire tourner, même les jeux les plus récents, en niveau de détails moyen - haut.

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Le clavier est très agréable, le touchpad est large et multipoints © Julien Achard

L'autonomie est correcte compte tenue des performances de la machine. On peut regarder un film en entier en tenant sur la batterie, et si on veut de la marge, une deuxième batterie est fournie. On ne dépasse pas les 3 heures en bureautique, avec Wi-Fi activé. Côté connectique, le minimum nécessaire est au menu : 3 USB, du HDMI et un mini Display Port, un lecteur de carte SD-HC, des ports casque et micro et un graveur DVD. On a bien entendu du Wi-Fi N et un port Ethernet.

 

Son et image  

HP profite de son label "Beats by Dr Dre" pour nous promettre un portable optimisé pour le son. C'est bon de ce côté : la partie audio nous a convaincu. En premier lieu en matière de restitution : les connecteurs audio sont bons, les hauts parleurs largement au dessus de ce qu'on trouve dans la moyenne des portables. Pour qui utilise Cubase et autres séquenceur, sachez qu'il est compatible avec ASIO4ALL (à installer). Un logiciel simple mais customisé Beats permet de piloter l'ensemble de la partie audio grand public.

Côté écran, on est moins convaincu. La dalle 14,5 pouces WXGA (1366x768) nous a déçu. Il est trop sensible aux reflets et on aurait aimé une meilleure résolution. Sachez également qu'avec les réglages de base ça manque clairement de bleu, et que le taux de contraste reste bien limité, à la mesure de ce qu'on trouve dans la majorité des portables.

Verdict

C'est une très belle machine, esthétiquement une réussite, sans réelle faiblesse à part son écran, mais c'est malheureusement le lot de quasi-tous les portables. Les fondus de son y trouveront un portable efficace, quoiqu'on la conseille plutôt aux mixers d'électro, s'ils veulent utiliser le Beats Solo fourni, excellent lorsqu'on travaille les basses mais à oublier pour le reste. Avouons que c'est tout de même un peu cher, mais c'est le prix du style. 

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S'il est solide et bien fini, ce n'est pas un poids plume, avec 2,6 kg seul et une épaisseur de près de 3 cm © Julien Achard