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20/04/2005
Optimisme sur les investissements, pas sur les salaires
Afin de capter au plus juste la réalité économique, Michael Page Executive et Les Echos initient un nouveau baromètre des dirigeants d'entreprise. Ce baromètre, qui s'appuie sur un panel de 600 PDG et membres de comité de direction français, se penche sur deux aspects distincts. D'une part, les grandes tendances concernant les politiques de rémunération au sein des entreprises. D'autre part, les logiques d'investissement de ces mêmes entreprises. Premier constat de ce baromètre : 59 % des dirigeants français ayant répondu à l'enquête estiment avoir eu les moyens de rémunérer leurs collaborateurs à la hauteur de leurs performances en 2004. 38 % des dirigeants estiment, au contraire, que leurs collaborateurs n'ont pu être rémunérés au niveau de leurs résultats. On remarque que les dirigeants d'entreprise se montrent enthousiastes à l'égard
de leur propre rémunération. Seule la moitié d'entre eux estiment avoir
été rémunéré sl'an passé à la hauteur
de leur contribution. Surtout, ils ne s'attendent pas à une situation plus favorable
dans les mois à venir. 56 % des dirigeants d'entreprise se disent pessimistes quant
à l'évolution de leur rémunération et
de celle de leur équipe.
En revanche, ces mêmes dirigeants se montrent plus optimistes en matière d'investissement. 68 % d'entre eux estiment que 2005 sera une année d'investissement pour leur entreprise. 30 % des dirigeants d'entreprise se montrent nettement plus prudents : ils considérent qu'au contraire l'année en cours ne se traduira pas par une logique marquée d'investissements.
Grâce
à ces investissements, ces PDG ou membres de comité de direction espèrent améliorer la
productivité de leur entreprise, dont ils ne
sont globalement pas satisfaits (59 % jugent se disent peu satisfaits du niveau de productivité de leur entreprise). Enfin, malgré cette hausse des investissements en perspective,
les dépenses resteront très contrôlées.
Pour 90 % des dirigeants, en 2005 doit
être poursuivies la maîtrise des coûts et la rationalisation des
processus.
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