DOSSIER 
 
Les 100 entreprises où il fait bon vivre
Finance : les lauréats
 
Classement "grands comptes"

Finance :
les 5 entreprises
les mieux notées
Rg
Entreprise
Note
1
Banque Populaire
3,02
2
Generali-France
2,93
3
Crédit du Nord
2,89
4
BNP-Paribas
2,77
5
Axa
2,76

Malgré les rapprochements qui se multiplient entre acteurs, et la concentration qui en découle, le secteur banque-assurance aligne de multiples représentants dans le classement 2004. Derrière le groupe Banque Populaire, particulièrement bien noté sur l'ambiance de travail (4,25 sur 5), se hissent Crédit du Nord et BNP-Paribas, mais aussi des groupes d'assurance tels que Axa et Generali. On notera que Generali est présent une deuxième fois dans le palmarès au travers de l'une de ses filiales, Europ Assistance, qui obtient la 18ème place du classement général.

M.Labelle/BFBP

Tanguy du Chéné (Groupe Banque Populaire)
"Développer l'employabilité de nos collaborateurs"

Classement général
Classements sectoriels
Classements thématiques
Baromètre des salariés
Points de chute préférés

Le groupe Banque Populaire réunit un réseau de plus de 2 600 agences en France, ainsi que la Casden Banque Populaire et, depuis fin janvier 2003, le Crédit Coopératif. Natexis Banques Populaires est, lui, le pôle capitalistique du groupe. Coté au Premier marché d'Euronext de Paris, il est présent dans les métiers de financement, d'investissement et de service. Tanguy du Chéné, DRH, revient sur les principaux enjeux du groupe Banque Populaire.

Etes-vous étonné d'arriver en tête de notre palmarès dans la catégorie finance ?
Tanguy du Chéné. Comment ne pas être satisfait de ce résultat. Lorsque l'on travaille dans une entreprise, on n'est pas forcément conscient de ce que les collaborateurs pensent. En revanche, notre résultat particulièrement bon pour l'ambiance de travail au sein du groupe ne m'a pas surpris. Etre un groupe fédéral, constitué d'entreprises à taille humaine de 1.000 à 3.000 salariés permet aux dirigeants d'être proches de leurs collaborateurs. Les Banques Populaires régionales recrutent essentiellement des salariés de la région qui travaillent au service de la région, autre élément de motivation.

Quels sont aujourd'hui les enjeux en matière de ressources humaines du groupe Banque Populaire ?
Nous accordons aujourd'hui beaucoup d'importance à la qualité du management. Il existe d'ailleurs une forte corrélation entre l'ambiance de travail et la qualité de son supérieur direct. Le développement de la qualité de management des cadres passe par des programmes de formation. Notre deuxième enjeu consiste à maintenir, voire développer, l'employabilité de nos collaborateurs. Un niveau de compétence élevé nous permet de répondre aux exigences de nos clients. Se former est une ardente obligation de notre groupe.

Selon le classement par critère, le niveau de salaire apparaît comme un point faible. Comment vous situez-vous par rapport au marché ?
Effectivement, nous avons obtenu un résultat faible pour ce critère. Mais il faut raisonner en terme de rémunération globale. Dans notre groupe, l'intéressement, pour lequel nous avons obtenu une bonne note, est en moyenne deux fois supérieur à celui des autres entreprises. Nous préférons privilégier les mécanismes collectifs de rémunération pour assurer une meilleure cohésion sociale et développer l'esprit d'équipe. Il faut également prendre en compte la couverture sociale, pour laquelle nous sommes aussi très bien classés.

Le niveau de stress semble important dans le groupe. Est-ce un point sur lequel vous êtes vigilant ?
Ce phénomène attire notre attention, comme dans toutes les entreprises. Le stress se développe car le monde est de plus en plus complexe, les clients sont plus exigeants et le temps de travail est réduit.

Allez-vous rencontrer des difficultés liées au papy-boum ?
Nous sommes moins touchés que les autres banques. En effet, nous avons mené une politique active de développement et, en une dizaine d'années, nous avons réussi à reconstituer la base de notre pyramide. Aujourd'hui, un salarié sur trois a moins de 35 ans, un sur quatre a plus de 50 ans. Nous recrutons environ 3 000 personnes par an, avec un solde positif de 1 000 personnes. Concernant la gestion des seniors, nous ne menons pas de politique spécifique. Comme tout collaborateur, nous leur demandons d'ajuster, en permanence leur niveau de compétences, c'est-à-dire leur employabilité. Un senior compétent prend toute sa place dans l'entreprise.

Classement "grands comptes"


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Rédaction, Le Journal du Management


   
 
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