Journal du Net > Management >  Les poids lourds du CAC 40
ENTREPRISE
 
23/08/2006

Ce que pèsent les grandes entreprises
Les poids lourds du CAC 40

Total arrive largement en tête de l'indice parisien avec quelque 130 milliards d'euros de capitalisation. Mais lorsqu'on ramène la valorisation boursière au résultat net, la hiérarchie est bouleversée.
  Envoyer Imprimer  

Les hausses,
les baisses

Le CAC 40
Le Dow Jones
Le face à face des indices
Les hausses, les baisses

Avec 130 milliards de capitalisation boursière à mi-août 2006, c'est Total qui domine le CAC 40 dont elle représente environ 13 % de la capitalisation totale. Sanofi-Aventis arrive en seconde position mais ne dépasse pas la barre des 100 milliards d'euros. Juste derrière, on trouve EDF et BNP Paribas puis un peu plus loin Axa, avec une capitalisation de 60 milliards d'euros.

Mais lorsque l'on rapproche la capitalisation boursière (produit du cours de bourse et du nombre d'actions) du résultat net (PER) ou encore du chiffre d'affaires des entreprises, on s'aperçoit que ce ne sont pas les leaders du CAC 40 qui sont les mieux valorisés. Ainsi, le marché ne valorise Total qu'à dix fois son résultat et une fois son chiffre d'affaires annuel quand Danone et Alstom ont un PER supérieur à 50. Avant-dernier du classement par sa capitalisation, Cap Gemini se retrouve quant à elle dans le trio de tête par son PER. Seul Sanofi-Aventis cumule les hauts de palmarès en se classant quatrième par son PER.


Le classement des sociétés du CAC 40 en fonction de leur capitalisation
(valeurs au 16/08/2006 - source : Euronext)
Rang
Entreprise
Valorisation boursière en milliers d'euros
Valorisation boursière en années de chiffre d'affaires *
1
Total
130.095.555
10,3
0,9
2
Sanofi-Aventis
96.155.992
37,1
3,5
3
EDF
83.491.881
24,9
1,6
4
BNP Paribas
77.740.556
12,4
1,3
5
Axa
60.158.132
12,9
0,9
6
Société Générale
55.852.253
11,3
0,9
7
L'Oréal
50.621.837
25,7
3,5
8
Crédit Agricole
49.576.342
11,7
0,9
9
France Telecom
42.299.720
6,7
0,9
10
Suez
41.925.284
11,1
1,0
11
LVMH
37.529.203
22,5
2,7
12
Carrefour
34.533.183
21,8
0,5
13
Vivendi
30.744.740
7,2
1,6
14
Gaz de France
28.286.321
16,2
1,3
15
Danone
27.821.877
55,0
2,0
16
Renault
25.174.194
7,3
0,6
17
Dexia
21.549.152
10,3
29,6
18
Saint Gobain
20.128.530
15,6
0,6
19
Vinci
19.757.933
19,7
0,9
20
EADS
19.353.115
11,3
0,6
21
Air Liquide
19.070.274
18,9
1,8
22
Schneider Electric
18.934.045
18,4
1,6
23
AGF-Ass.Gen.France
18,788.874
11,0
1,1
24
Lafarge
17.317.480
12,2
1,1
25
Veolia Environnement
17.028.682
21,2
0,7
26
Pernod Ricard
15.764.698
24,0
3,0
27
Alcatel
13.428.292
13,8
1,0
28
Bouygues
13.427.582
12,9
0,6
29
PPR
12.465.536
21,8
0,7
30
STMicroelectronics
11.340.515
22,2
1,5
31
Peugeot
9.933.738
9,9
0,2
32
Accor
9.823.610
27,0
1,3
33
Alstom
9.621.987
53,2
0,7
34
Essilor Intl.
8.109.560
28,1
3,3
35
Lagardère S.C.A.
7.976.057
11,4
0,6
36
Michelin
7.016.233
7,9
0,5
37
Publicis Groupe SA
5.864.067
33,7
0,2
38
Cap Gemini
5.412.330
38,4
0,8
39
Thomson
3.371.356
0
0,6
* Produit d'exploitation pour les banques, primes émises pour les sociétés d'assurance.

>> A lire : la liste actualisée des entreprises du Cac 40


.Coté depuis juin 1988, le CAC 40 a accompagné la modernisation de la bourse de Paris. La "cotation assistée en continu" avait en effet été mise en place en 1986 pour permettre aux titres d'être négociés à distance et sur une plus grande plage horaire. La "corbeille", lieu physique où s'échangeait les titres, disparaît définitivement en 1987.

40 titres sont généralement représentés dans l'indice parisien, même si à la mi-août 2006, Arcelor, exclue suite à l'OPA de Mittal, n'avait toujours pas été remplacée, laissant l'indice à 39 valeurs. D'une manière générale, les sociétés qui deviennent moins performantes ou moins représentatives de l'économie du pays sont retirées du CAC 40 et remplacées par de nouvelles, choisies parmi les 20 plus grosses capitalisations suivantes (les Next 20).

L'indice parisien a été au départ doté de 1.000 points et progresse jusqu'à frôler les 7.000 points le 4 septembre 2000, à la veille de l'éclatement de la bulle spéculative sur les valeurs technologiques. Mi-2006, il peine toujours à franchir la barre des 5.000 points.



Les hausses,
les baisses

Un témoignage, une question, un commentaire sur ce dossier ?
Réagissez



JDN Management Envoyer Imprimer Haut de page

Sondage

Penserez-vous à votre travail pendant les fêtes de fin d'année ?

Tous les sondages