Réussir son entretien d'embauche en anglais Ne pas craindre de faire des fautes ou de faire répéter

une bourde ? pas de quoi en faire un drame. 
Une bourde ? Pas de quoi en faire un drame.  © DURIS Guillaume - Fotolia.com

Peur de manquer de vocabulaire ou d'expressions toute faites qui impressionnent ? Pas de panique. L'anglais n'est pas une langue homogène. Il existe en effet des dizaines de nuances entre l'anglais business et l'anglais britannique, comme le rappelle Eric Abdelhamid. "De la même façon, on ne demandera pas un à candidat qui vise un poste de responsable pour l'Europe de l'Est le même niveau d'anglais que pour la direction d'une division au Royaume-Uni ", explique-t-il.

"S'il s'agit de parler un anglais des affaires au quotidien, il n'est pas utile de maîtriser un anglais littéraire. Mieux vaut être à l'aise sur son sujet que chercher à être excellent à tout prix", poursuit le recrueur..

"Mieux vaut être à l'aise sur son sujet que chercher à être excellent à tout prix"

Vous avez laissé échapper une ou deux fautes de grammaire de niveau lycée ? A priori, pas de quoi se décomposer lors de l'entretien. "Je me mets à la place de mon client : qu'attend-il ? Il veut avant toute chose que son message soit compris", relativise Eric Abdelhamid. Rares sont les recruteurs qui vous tiendront donc rigueur de quelques imprécisions. En revanche, ils sont beaucoup moins conciliants lorsqu'un candidat, à court d'inspiration ou embourbé dans des explications confuses, bascule en français de son propre chef. "Quoi qu'il arrive, vous devez rester sur l'anglais et expliquer que vous n'avez pas compris", conseille Eric Abdelhamid.