Gérer un collègue qui ne vous aime pas Dois-je me remettre en cause ?
Ne pas perdre confiance en soi
Mises à part quelques personnalités qui s'y complaisent, le conflit est généralement mal vécu par les gens. Les questions affluent : pourquoi est-ce à moi qu'il s'en prend ? Peut-être ne suis-je pas à la hauteur ? Que vont penser les autres ? Autant d'interrogations qui occupent l'esprit et empêchent d'être productif.
Il faut alors parvenir à se détacher émotionnellement du problème en prenant la relation sous un angle plus objectif : quels sont les rapports avec ce collègue dont j'ai strictement besoin ? Quels symptômes de son hostilité me gênent le plus et comment puis-je les éviter ? Quelles marques de sympathie et d'intérêt est-ce que je reçois du reste de l'équipe ? Retrouvez confiance en vous en somme.
Maintenir le respect de tous
Car il est impératif de ne pas se laisser déstabiliser par ce type de relation. "Votre meilleure arme, c'est votre professionnalisme, rappelle Sylvain Grevedon. Il ne faut pas oublier qu'au final, vous serez jugé sur la qualité de votre travail, votre probité et votre capacité à ne pas générer de conflits." Et pour cela, il faut savoir faire abstraction de l'hostilité injustifiée. "Finalement, on n'a pas vocation à être aimé en entreprise mais plutôt à être respecté", poursuit le recruteur. Tout comportement doit donc être jugé à l'aune de ce respect. On peut ainsi ne pas répondre aux attaques et garder le silence mais seulement tant que cela n'entame pas le respect que l'on vous doit. Et pour juger si la ligne a été ou non franchie, mettez-vous dans la peau d'un collègue spectateur. Vous verrez alors avec objectivité quand une réaction devient indispensable.