Stockage : la virtualisation au coeur des économies de coûts Des systèmes de stockage multi-disques durs

ISCSI, Sata, Sas, mémoire Flash (SSD)... Parallèlement au support d'un nombre croissant de protocoles réseau, les fournisseurs de systèmes de stockage se sont également attelés à multiplier les technologies de support de stockage supportées par leur solution. "Il est aujourd'hui possible de choisir un type disque particulier en fonction des besoins métier du projet", explique Yves Pellemans au sein de la société de services APX.

Et le directeur technique de conseiller pour les applications peu critiques, comme la messagerie, des disques avec une capacité de stockage importante mais peu performants en termes d'exécution (type Sata ou Sas). Et à l'inverse des disques ISCSI ou SSD, moins capacitifs mais plus réactifs que les premiers, pour les applications métiers plus critiques, touchant à la gestion de la chaîne logistique ou la gestion de la relation client par exemple.  

Optimiser le coût de fonction avec des gammes de disques appropriées

Cette technique de sélection est connue des experts du stockage sous le nom de multi-tiering. Objectif en ligne de mire : optimiser le coût avec des gammes de disques appropriées.

Selon Yves Pellemans, les fournisseurs les plus évolués sur le marché du tiering ne sont autres que les deux poids lourds du stockage EMC et NetApp. Le second s'étant déjà démarqué du premier en annonçant la mort de cette technique au profit d'une architecture de stockage unifiée en deux niveaux : une couche frontale de disques SSD chargée de répondre aux requêtes les plus courantes, et une seconde couche de disques Sata.

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