Les PME, vraies gagnantes de la présidentielle Les propositions de Nicolas Sarkozy en faveur des PME

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Nicolas Sarkozy. © UN PhotoEskinder Debebe

Même discours consensuel du côté de Nicolas Sarkozy qui souhaite que 20% des marchés publics (des communes, départements, régions et de l'Etat) soient réservés aux PME, sur le modèle du Small Business Act américain.

Il menace également d'appliquer unilatéralement en France un Buy European Act : si la réciprocité de l'ouverture des marchés publics européens n'est pas effective d'ici un an, Nicolas Sarkozy envisage d'en réserver l'accès aux seules entreprises qui produisent en Europe. "Un tiers des fonds structurels de l'Europe vont à des entreprises qui n'ouvrent aucun de leur marché public", déplore le président candidat.

Lors de son passage à la CGPME, Nicolas Sarkozy a également proposé la suppression du privilège de Trésor Public. L'objectif ? Faciliter l'accès au financement privé, puisque les banques seront assurées d'être remboursées avant le Trésor Public en cas de faillite de l'entreprise. Une mesure qui rencontre néanmoins un accueil mitigé : d'après l'observatoire OpinionWay Banque Palatine, 60% des dirigeants des PME/ETI estiment qu'elle ne faciliterait pas le prêt aux entreprises.

"Le suppression du privilège du Trésor Public permettra de faciliter la discussion avec la banque."

Toujours en vue de faciliter l'accès au financement, Nicolas Sarkozy propose aussi d'avancer le crédit impôt recherche "aux entreprises qui n'ont pas la trésorerie".

Enfin, au niveau national comme européen, le candidat UMP souhaite engager une simplification des normes : pour une nouvelle norme créée, deux devraient être supprimées.