Travailler avec des équipes internationales Jouer la carte de la proximité... sans déraper

Bien souvent, pour manifester son intérêt à un interlocuteur étranger, il est de bon ton de l'inviter à une soirée, que le dîner soit chez soi ou non. Une immixtion de la vie professionnelle dans la vie personnelle qui est assez naturelle quand on est amené à voyager mais qu'il faut toutefois utiliser avec discernement. "S'il est toujours constructif de chercher à connaître un Italien, un Brésilien ou un Argentin d'un point de vue plus amical, les rapports gagneront à rester plus professionnels avec des Nord-Américains, des Allemands ou des Néerlandais", énumère Olivier Meier.

Si une soirée se profile, attention tout de même aux faux-pas. Si l'on vient d'arriver dans le pays, il est bon de se renseigner auprès de compatriotes sur place depuis déjà quelque temps, sur les sujets tabou. On évitera d'une manière générale d'aborder la politique ou la religion. "Chez certains cultures collectivistes, souvent des pays émergents, il est déconseillé de parler de la pauvreté que l'on peut encore y voir", souligne Laurent Goulvestre. Attention enfin : si les populations naturellement expansives manifesteront ouvertement leur vexation suite à l'une de vos remarques, celle-ci peut passer totalement inaperçue chez des peuples adeptes du non-dit.