Lorsque Google s'inspire de l'expérience utilisateur ?
Le point sur quelques brevets déposés par Google au sujet de l’expérience utilisateur, et sur l'influence de cette expérience sur le moteur de recherche.
Nombre de référenceurs s’accordent sur l’intérêt de traiter l’expérience utilisateur en SEO. Après tout, attirer du trafic c’est bien, mais la finalité c’est de convertir le visiteur. En revanche, il y a encore un scepticisme sur le réal impact des signaux utilisateurs sur les pages de résultats de Google. On va donc faire un tour sur quelques brevets déposés par Google au sujet de l’expérience utilisateur, et sur l'influence de cette expérience sur le moteur de recherche.C’est quoi l’expérience utilisateur ?
L’expérience utilisateur du point de vue web est le ressenti d’un utilisateur suite à son interaction avec un site web. L’objectif d’une bonne expérience utilisateur sur un site web est de proposer une expérience agréable qui réponde à la fois aux attentes de l’utilisateur et à celles du propriétaire du site en termes de conversions ou d’image de marque. L’expérience utilisateur est étroitement lié à la psychologie humaine et aux émotions qu’un site peut susciter. C’est pourquoi des domaines comme l’ergonomie web, le web design, le style d’un contenu ou encore le temps de réponse d’une page ont une influence.Les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page (sur la photo ci-dessus) ont toujours eu l’objectif d’offrir des résultats pertinents et se sont depuis longtemps intéressés à traduire de manière mécanique et objective des systèmes permettant de s’adapter à cette valeur subjective. Les contraintes techniques ont fait que ça n’a pas toujours été possible ou en tout cas pas de manière satisfaisante. Mais l’évolution des algorithmes et la puissance de calcul actuelle font que c’est un facteur qui compte vraiment en SEO, et c’est pas complètement nouveau…Le surfeur aléatoire
Ce système date de l’origine de Google en 1998, ainsi que la définition du pagerank. Le problème avec ce système est que chaque lien d’une page porte le même poids et apporte le même jus aux pages liées.
- Les caractéristiques d’un lien
- Les données sur le comportement utilisateur appelées aussi « critères d’usage ».
Les caractéristiques d’un lien
- La taille de la police du texte du lien
- Sa position dans la page
- Le contexte sémantique du lien
- Le nombre de mots du lien
- etc.
Les données sur le comportement utilisateur
- Les informations sur la navigation, quels liens sont sélectionnés,
- Les intérêts des utilisateurs,
- A quelle fréquence un lien est cliqué,
- A quelle fréquence aucun lien est cliqué sur la page,
- La langue de l’utilisateur,
- Etc.
- Les critères On-site : pertinence sémantique d’une page sur une requête donnée, nombre de liens vers la page depuis le même domaine, position de la page dans la structure du site…
- Les critères Off-site : nombre de liens depuis d’autres sites, nombre de fois que le site a été mentionné sur le web en relation avec une requête donnée (co-citation), liens depuis des sites thématiques et d’autorité...
- Les critères d’usage : nombre de fois qu’un résultat est cliqué sur une page de résultat, nombre de clics d’un lien, temps passé sur une page, taux de retour vers une page de résultat, et autres données liées à expérience utilisateur....
Quels signaux utilisateurs sont pris en compte par Google ?
Un autre brevet déposé en 2005 permet de déterminer quel type de résultat est le plus adapté en fonction des données utilisateurs, de la requête, et le format de la page de résultats. C’est directement lié aux résultats de la recherche universelle (résultats images, vidéo, maps...).
Il y a bien sûr d’autres brevets faisant référence à l’utilisation de données sur le comportement utilisateur et certainement d’autres à venir.
Comment certains sites aussi moches arrivent à aussi bien se positionner ?
Conclusion
Toutefois, on voit bien que ce n’est pas encore parfait, la preuve en est avec les filtres Panda ou Penguin qui pénalise notamment la sur optimisation et le linking « abusif ». Si la prise en compte de l’usage des liens était si bien prise en compte, Google n’aurait pas besoin de sortir un filtre qui vient compenser finalement les lacunes de son algorithme principal. La raison en est, comme déjà expliqué, la nécessité d’avoir suffisamment d’informations, mais aussi que Google ne peux pas se passer des autres critères de classement.