28/09/2005
Comment activer
le bon réseau On
a tous un réseau
|
Amis,
voisins, membres d'une même association, collaborateurs, confrères...
Chacun d'entre nous a un réseau. Savez-vous jusqu'où
s'étend le vôtre ? |
Vous n'y prenez peut-être pas garde mais, vous aussi,
vous avez un réseau. Même s'il n'est pas structuré
sous forme de club ou d'association, il répond aux mêmes
problématiques que les organisations plus formelles.
Il ne faut pas hésiter à s'appuyer sur ce réseau,
aussi bien pour rebondir que pour donner un coup d'accélérateur
à sa carrière.
Vos relations professionnelles constituent la base de
votre réseau. Dans votre entreprise, vous avez des contacts
quotidiens avec vos collègues et supérieurs hiérarchiques,
des contacts avec les clients et les fournisseurs. "L'un
des réseaux essentiels est sa propre branche d'activité",
soutient Françoise Cocuelle, présidente du CJD,
Centre des jeunes dirigeants, réseau de jeunes cadres
dirigeants et patrons de moins de quarante-cinq ans.
Vous pouvez aussi compter sur vos relations personnelles : vos
amis, vos voisins, les membres d'une association ou d'un club
de sport. Sans oublier les quelques anciens de votre école
ou de l'université, collègues de formation ou
de stage. De manière plus indirecte, lorsque vous emmenez
vos enfants à l'école ou au cours de danse, vous
croisez certainement les parents d'autres enfants. Des personnes
qui ont elles-même un réseau, comme vous. C'est
alors votre propre réseau qui se ramifie à l'infini.
"L'intérêt d'un réseau est de pouvoir
partager une même problématique avec des personnes
qui ont le même profil que vous, ou qui se retrouvent
dans la même situation que vous, des gens qui vous ressemblent",
explique Françoise Cocuelle. Le tout est de prendre conscience
du réseau qui nous entoure et de l'activer, le plus souvent
de manière naturelle. Demandez-vous avec qui vous avez
des contacts, des conversations fréquentes, des centres
d'intérêts communs...
Vies
professionnelles et personnelles sont liées"
Françoise Cocuelle, CJD |
S'il n'est pas essentiel de faire partie d'un réseau
formel, entretenir le sien - informel - est fondamental (voir
les conseils
de Christophe Labarde d'HEC). Pour soigner vos relations,
l'outil de base reste votre carnet d'adresse, vieux calepin,
fichier Excel ou PDA (Personnel Digital Assistant). Vous
devez l'actualiser une à deux fois par an, cela vous
permettra aussi de rester en contact. Votre réseau sera
actif si vous acceptez de vous appuyer sur lui, de demander
de l'aide, mais aussi de renvoyer l'ascenseur.
La force d'un réseau réside
dans les liens durables qu'il tisse. Ainsi, l'objectif de Françoise
Cocuelle est-il de garder un lien avec les anciens du réseau
en leur proposant des projets ou un événements
annuels. "Cela pourrait permettre de donner plus de visibilité
au réseau CJD et de gagner plus d'influence."
Doit-on mélanger personnel et professionnel ? La PDG
d'une entreprise familiale assure que c'est possible. "Certaines
personnes du CJD sont devenues mes meilleurs amis. Et je pense
qu'il n'y a pas d'obligation de séparer les sphères
professionnelles et privées. Personnellement, je valorise
une synergie entre les deux." En effet, un bon réseau
vous apporte personnellement et professionnellement.
La "réseau attitude" dépend aussi de
votre caractère. Certains multiplient et entretiennent
leurs relations avec naturel. D'autres n'accepteront pas de
parler de leur vie personnelle au travail, et inversement. Ils
ne chercheront pas à créer des liens entre différentes
sphères de leur vie. Le réseautage demande aussi
beaucoup de temps à consacrer aux autres.
"Dans mon cas, se confie Françoise Cocuelle, j'ai
choisi d'abandonner mes responsabilités associatives
depuis que je suis présidente du CJD, c'est-à-dire
depuis 2004. Dirigeante d'entreprise, mère de quatre
enfants, et présidente du CJD, je n'ai pas le temps de
tout faire. Il faut faire des choix."
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