10 étapes pour rebondir dans sa vie professionnelle 9. Je communique

Avant même de se demander comment annoncer un départ volontaire ou non à son entourage professionnel, encore faut-il savoir quand exactement en parler : le moment où l'on apprend que l'on est licencié n'est pas le plus approprié.

"On est pas à ce moment-là en capacité de se présenter et de communiquer de manière correcte. Il y a là un grand risque de 'griller' son réseau que de le mobiliser avec une communication désordonnée, un projet peu clair et une nervosité mal canalisée", écrit Domitille Tézé. Il est donc préférable de ne communiquer que lorsque l'on a bien analysé à froid sa situation et lorsque l'on a défini un objectif et les mesures à mettre en œuvre.

D'autre part, un équilibre entre ne rien dire et s'épancher est à trouver. Pas question de s'étendre sur le sujet devant ses collègues à la machine à café, pour la fondatrice de Transition Plus : moins on en dit à ses collègues, mieux c'est. "Mieux vaut être extrêmement sélectif. Il faut communiquer à bon escient et faire attention aux mots utilisés et aux raisons données". Une règle d'or également lorsque l'on se sent démotivé ou dans une phase à vide : si l'on est finalement amené à travailler avec eux, via de la mobilité interne, mieux vaut ne pas avoir une image négative.

Comme la communication est un problème épineux pour les entrepreneurs qui rebâtissent un projet de création, Thierry Jallon conseille d'opter pour un plan de communication progressif, qui ne met pas en avant l'entrepreneur personnellement : "ce plan doit être axé sur le projet, sur l'équipe qui le porte et sur la raison pour laquelle nous communiquons avec nos interlocuteurs. Il pourra être complété par la communication sur les premiers succès et les événements de reconnaissance qui nous concernent".