Virtualisation : les défis et avancées de l'université Rennes 2 A nouvelle technique, nouvelle organisation humaine et financière

les blades ont peu a peu remplacé les serveurs classiques.
Les blades ont peu a peu remplacé les serveurs classiques. © Université Rennes 2

Si les choix organisationnels induits par la virtualisation des postes de travail n'ont pas encore été effectués à l'université de Rennes 2, il semble que l'on s'oriente vers des responsabilités en fonction d'un nombre déterminé de machines virtuelles.

"Concrètement, cela risque de remettre aussi en question mon rôle ! La cellule Windows devrait être réorganisée ! ", explique Humberto Duarte. Cette nouvelle manière de travailler en administrant depuis le réseau les postes de travail est très motivant pour les personnels, assure le responsable technique. Concrètement, ils vont faire autre chose qu'installer et maintenir des postes physiques, ce qui entraînait une certaine lassitude de la part des équipes.

Mais l'autre question que pose l'utilisation de la virtualisation, c'est celle de la déclaration de licence logicielle. "Nous achetons des licences logicielles dans un cadre précis. Le groupe logiciel du ministère négocie avec les grands éditeurs les tarifs des solutions logicielles. Ensuite, nous déclarons les licences que nous utilisons", détaille Humberto Duarte.

Alors, combien de licences déclarer avec des applications déportées depuis les serveurs sur les postes de travail virtuels ? "C'est un grand débat ! " élude Humberto Duarte en souriant. "Il n'y a pas de réponse sur ces problèmes à l'heure actuelle." En fait, les éditeurs refusent de s'engager par écrit sur des configurations virtuelles. C'est assez flou".