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DOSSIER 
 
29/09/2004

Exporter avec le Web
Du vin sur une place de marché

Producteur de vin, La Maison des Maines s'est lancée dans l'export grâce à une annonce publiée sur une place de marché.
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La France n'est pas l'avenir du vin. Aussi, de nombreux producteurs se lancent dans l'exportation pour soutenir leur chiffre d'affaires. C'est le cas de La Maison des Maines, un producteur basé en Charente, qui réalise un chiffre d'affaires de 500 000 euros. Christophe Loubert, directeur commercial, a été recruté il y a neuf mois dans cette unique optique. "Nous sommes en phase de démarrage, explique-t-il. Et mon objectif est de faire 60 % des ventes à l'étranger d'ici trois ans."

Son premier réflexe ? Utiliser Internet. Il s'est notamment inscrit sur Pro-wine.com, une place de marché mondiale du vin. Il y a passé une annonce de prospection, mise en avant sur le site pendant une journée. "Grâce au site pro-wine.com, j'ai eu quelques contacts rapidement, dont un en Belgique, raconte-t-il. J'ai vendu alors du vin, pour 5 à 10.000 euros, et j'en vends toujours à ce distributeur belge. J'espère qu'il va devenir un gros client."

Ces ventes se sont faites sans que Christophe Loubert ne rencontre physiquement une seule fois le client. Selon La Maison des Maines, la Finlande et le Canada sont également deux autres pays réceptifs à ce type d'annonce diffusée sur le Web. Autant de nouveaux marchés sur lesquels le producteur espère un jour décrocher des clients.

Il faut bien choisir ses sites"

Pour le paiement des commandes, la méfiance reste en revanche de mise. "Nous ne faisons jamais de crédit la première fois, sauf si la réputation du client est exceptionnelle, admet Christophe Loubert. Dans le cas d'un premier contact par le Web, nous exigeons un paiement anticipé. Et nous demandons toujours une garantie par la Coface."

Un seul regret : pour l'instant, le directeur commercial n'a jamais gagné un appel d'offres sur le Net. Mais il compte y arriver. "Il faut bien choisir ses sites. Certaines places de marché québécoises spécialisées sont excellentes", poursuit-il. Autre chantier en cours, le référencement. "J'envisage de confier la stratégie Internet pour l'export à un stagiaire à plein temps", conclut Christophe Loubert. Internet, l'avenir du vin ?

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