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30/03/2005
Gestion des conflits
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L'entraîneur de l'équipe de France de basket n'hésite pas à utiliser le conflit entre joueurs en phase de préparation. Mais l'esprit collectif est de mise pendant la compétition. |
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Objectif zéro conflit à bord des sous-marins |
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Sur le plan formel, tous les conflits ne sont pas de même nature. Il y a tout d'abord les conflits entre un joueur et son entraîneur. Des conflits généralement liés au temps de jeu accordé et au poste. "Dans ce cas, une fois le conflit révélé, il faut clarifier la situation, poser le problème à plat, conseille Claude Bergeaud. Le coach doit chercher à comprendre la frustration du joueur et le joueur la mission collective du coach." Pour permettre ce dialogue, les règles de fonctionnement de l'équipe sont en amont clairement dictées, avant même l'embauche. Les joueurs sont par ailleurs sélectionnés selon leur profil de personnalité.
Autre type de conflit : les différends résultant de la concurrence entre joueurs ou de l'absence de relation dans le jeu, avec des réactions du type "il m'a vu, j'étais seul et il ne m'a pas fait la passe". Ici, en cas de conflit grave, les sportifs risquent une expulsion de l'entraînement collectif pendant quelques jours. "Les joueurs développent de plus en plus une dimension individuelle, qui dérive notamment de l'évaluation individuelle exercée par les médias, déplore Claude Bergeaud. Dans ce cas, il faut ramener le conflit à la dimension collective. D'une manière générale, je cherche à toujours rééquilibrer, à valoriser les tâches ingrates devant tout le monde, ce qui se fait peu au sein des entreprises."
FFBB / Stadium |
Mais l'entraîneur ne règle pas tous les problèmes en public, car certaines personnes ne peuvent accepter ce mode de communication. D'autres, pour comprendre, doivent être mises devant les faits. "Les joueurs ont souvent besoin de preuves, j'utilise beaucoup la vidéo." Dans certaines situations, l'entraîneur pourra également favoriser la concurrence entre joueurs, notamment pendant des périodes de sélection. Une façon de jauger les valeurs individuelles.
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Mais l'entraîneur devra réussir par la suite à stabiliser le jeu en s'appuyant sur la complémentarité. Pendant le match, il n'est plus question de se perdre dans les conflits. En cas de bagarre, l'arbitre donne des sanctions à l'équipe et au joueur. Celui-ci peut rester sur le banc ou subir des sanctions financières du club. "Pendant le match, l'urgence du collectif exige de s'expliquer immédiatement en tête à tête avec le joueur concerné par un problème", note Claude Bergeaud. Les Yougoslaves, qui se nourrissent du conflit en phase de préparation, savent parfaitement se maîtriser émotionnellement dans la compétition. Une maîtrise qui leur permet, parfois, d'aller jusqu'à provoquer le conflit dans l'équipe adverse.
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