23/11/2005
Lydie Sédillière (Executive MBA CPA) Les moments difficiles sont largement compensés
Lydie Sédillière, 42 ans, a plus de vingt ans d'expérience marketing dans
le secteur des produits et clients haut de gamme et en distribution
sélective (Parfums Caron, Christofle et Baccarat). Elle travaille chez
Baccarat depuis onze ans et occupe aujourd'hui le poste de directeur du
marketing opérationnel et relationnel. Elle est mariée et mère de deux
enfants.
Quel MBA avez-vous fait ? En êtes-vous satisfaite ?
Lydie Sédillière. J'ai terminé l'Executive MBA CPA du groupe HEC en juin
2005. Je l'ai suivi tout en ayant en charge, au 4/5e, la direction
marketing et la co-direction de projet de refonte du système
d'informations. Ce MBA a totalement répondu à mes attentes au niveau de la
qualité de l'enseignement, de l'entraînement au leadership, me permettant
ainsi de développer ma vision globale de l'entreprise et de renforcer mes
talents de manager.
Comment gérez-vous votre emploi du temps ?
Pourriez-vous décrire une semaine type ?
Mon emploi du temps était très chargé. L'organisation était
donc un facteur clé de succès. Sur le plan professionnel, il était
indispensable d'avoir une équipe soudée, sur qui déléguer fortement,
ponctuée de rendez-vous réguliers pour contrôler et challenger. J'ai aussi
la chance d'avoir des supérieurs hiérarchiques pour qui la performance et
l'investissement personnel ne sont pas uniquement liés au nombre d'heures
passées au bureau. Au niveau familial, l'adhésion à une association de
baby-sitter pour pallier les coups durs, les courses sur Internet,
l'entretien délégué et surtout un mari très compréhensif ont permis à tous
de "survivre". J'ai en revanche entretenu peu de relations sociales pendant
cette période, me consacrant principalement aux amis et à la famille très
proches.
Comment avez-vous financé votre MBA?
Par l'entreprise.
Quels conseils donneriez-vous à un cadre souhaitant faire un MBA ?
Il ne faut pas hésiter à se lancer, à condition d'avoir vraiment envie de
s'investir tant dans les cours académiques, les études de cas, l'audit
stratégique, le mémoire individuel et surtout le travail d'équipe.
L'investissement personnel est très important si on ne veut pas passer à
côté de la formation et de la richesse humaine. Il faut également que le
conjoint soit parfaitement d'accord et mieux vaut avoir "négocié" avant la
vie familiale des quinze prochains mois. De toutes façons, les moments
difficiles sont largement compensés par l'acquisition de nouvelles
compétences et les merveilleux souvenirs d'équipe et de promotion.
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