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27/10/2004
Salaires des cadres
Le clivage junior-senior se creuse
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62 % des jeunes cadres ont bénéficié d'une augmentation. Chez les plus de 50 ans, la part retombe à 44 %. |
Région, secteur, sexe, poste :
les paramètres qui influencent le niveau de rémunération
sont nombreux dans la population cadre. Parmi eux, l'âge apparaît
comme un facteur de plus en plus décisif. Le baromètre
CFE-CGC s'est donc penché sur l'évolution de la rémunération
des cadres selon leur tranche d'âge. Verdict : mieux vaut
être jeune pour bénéficier d'une augmentation
de salaire.
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Evolution
de la rémunération par tranche d'âge
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A augmenté
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A diminué
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Est restée
stable
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En
2003, dans la tranche des moins de 30 ans, ce sont 62,1 % des
cadres qui ont bénéficié d'une augmentation
de leur niveau de rémunération. Parmi les seniors
de plus de 50 ans, ce taux retombre à 44,4 %. Pis encore,
les seniors sont deux fois plus touchés que les juniors par
la diminution de salaire. Chez les moins de 30 ans, 7,1 % ont
été victimes d'une baisse de rémunération.
Pour les plus de 50 ans, la part atteint les 14,4 %.
Ce "favoritisme" dont bénéficient
les cadres les plus jeunes est classique dans la gestion RH des
entreprises. Les moins de 30 ans, dotés de salaires de base
moins élevés, d'un potentiel d'évolution de
carrière plus marqué et d'une mobilité forte,
sont régulièrement gratifiés d'augmentations.
Des augmentations qui jalonnent leur parcours professionnel et leur
prise de responsabilité. En revanche, pour les seniors, les
marges de progression sont souvent plus limitées. Et ce,
d'autant plus que certaines entreprises valorisent mal, voire pas
du tout, le rôle des seniors au sein de leur structure.
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Type
d'augmentation pratiqué par tranche d'âge
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Augmentation
individuelle
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Augmentation
collective
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Augmentations
individuelle et collective
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Ce clivage junior-senior est également
perceptible concernant la voie suivie pour obtenir une revalorisation
de la rémunération. Près de 59 % des cadres
de moins de 30 ans bénéficient d'une augmentation
de salaire à titre individuel. Par cette méthode d'action,
les entreprises saluent les jeunes cadres à fort potentiel.
A l'opposé, près de 32 % des cadres seniors sont
contraints de s'en remettre à la négociation collective
pour espérer voir leur niveau de rémunération
augmenter.
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