06/04/2005
La revue de presse en ligne
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Expatriation
chinoise - GM perd la tête en Asie - Pfizer tente de faire passer
la pilule - Coup d'il sur le Chili. |
>L'expatriation
chinoise
Dans une politique globale pro-mobilité, le gouvernement
chinois simplifie les procédures d'expatriation. La Chine
a envoyé en 2004 plus de 210.000 de ses compatriotes travailler
à l'étranger, soit une augmentation de plus de 17 %
par rapport à l'année précédente. Fin
2004, plus d'un demi-million de travailleurs chinois étaient
basés à l'étranger, essentiellement dans la
fabrication industrielle et la construction. Les hauts potentiels
chinois forment 1 % des expatriés en 2004, notamment
dans les secteurs du design et du conseil. A l'inverse, l'Asie concentre
plus de 22 millions de travailleurs issus de l'étranger,
soit 27 % des expat' dans le monde.
A lire sur
Asia
Times
>GM perd la tête en Asie
Le géant General Motors n'y échappe pas
: la tendance actuelle est au nettoyage par le haut. Le 30 mars
dernier, le groupe dont la santé est mauvaise en Europe et
décline aux Etats-Unis perd le patron de sa branche asiatique
: Phil Murthaugh. Départ volontaire ou suggéré
? Les ventes en Asie ont largement diminué ces derniers temps,
alors que la zone Asie-Pacifique rapporte un cinquième du
chiffre d'affaires du constructeur automobile, soit 729 millions
de dollars en 2004. En 2003, le marché automobile chinois
avait grimpé de 75 %, avant de ralentir sérieusement
en 2004.
A lire sur
Economist.com
>Pfizer
tente de faire passer la pilule
Hank Mckinnell et David Shedlarz, respectivement directeur
général et directeur financier de Pfizer, uvrent
de concert pour passer de la pommade dans le dos de leurs actionnaires
dans un marché difficile. Les résultats de l'entreprise
devraient être inférieurs aux prévisions : 2005
serait une simple transition, et la croissance devrait se faire
à deux chiffres dès 2006. Intox ou véritable
cure de jouvence ? Les récentes fusions-acquisitions du groupe
pharmaceutique ont généré de nombreuses restructurations,
et surtout une politique de réduction des coûts dont
l'objectif est d'économiser 4 milliards de dollars par an.
A lire sur
Forbes.com
>Coup
d'il sur le Chili
Depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet en 1990,
la croissance économique du Chili a été approximativement
divisée par trois, dépassant à peine les 2,5
% sur la période 1998-2003, un taux pourtant supérieur
à la moyenne latino-américaine. En 2004, la croissance
a frôlé les 6 % ! Des développements économiques
encourageants, accompagnés de progrès en terme d'accès
à l'éducation dont le niveau reste néanmoins
à relevé. L'ouverture culturelle et sociale est à
noter dans les plus hautes sphères puisque l'actuel président
du Chili, Ricardo Lagos, pourrait laissé sa place à
une femme en décembre prochain, fait impensable il y a quelques
années.
A lire sur
Economist.com
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