10 secteurs sclérosés à bousculer Médicaments sans ordonnance : les pharmaciens sur la sellette

Dans le secteur pharmaceutique français, le temps des privilèges n'est pas révolu. Les pharmacies détiennent toujours le monopole de la distribution de médicaments vendus sans ordonnance, alors que d'autres pays, comme l'Italie, ont déjà opté pour une libéralisation du marché.

d'une pharmacie à l'autre, l'écart entre les prix pratiqués peut varier de 1 à 4
D'une pharmacie à l'autre, l'écart entre les prix pratiqués peut varier de 1 à 4 pour une molécule aussi courante que l'aspirine. © oksix - Fotolia

Le problème, c'est que les prix pratiqués continuent d'être élevés et que l'écart des tarifs appliqués peut varier de 1 à 4 d'une pharmacie à l'autre pour une molécule aussi courante que l'aspirine, comme le souligne l'UFC-Que Choisir.

L'association de consommateurs est d'ailleurs à l'initiative d'une enquête lancée auprès de 648 pharmacies. L'objectif ? Déterminer si cette situation monopolistique garantit effectivement un "meilleur rapport qualité-prix-sécurité", argument dont se prévalent les officines pour justifier de son maintien.

Pour l'UFC-Que choisir, pas de doute : ce n'est pas le cas. C'est pourquoi elle plaide pour la libéralisation du marché. Une libéralisation que l'association veut "encadrée". Il n'est pas question que l'automédication échappe à la surveillance d'un professionnel, c'est-à-dire d'un pharmacien diplômé.

Une position enchanteresse pour le groupe Leclerc qui avait ouvertement milité, via des spots publicitaires hautement médiatisés, pour que les médicaments délivrés sans ordonnance soient vendus dans ses parapharmacies.