10 secteurs sclérosés à bousculer Réparation automobile : une ouverture pour les équipementiers
"En France, les pièces visibles des automobiles (ailes, capots, pare-chocs, pare-brise, feux, rétroviseurs, etc.) sont protégées au titre du droit des dessins et modèles et du droit d'auteur", rappelle l'Autorité de la concurrence. D'où une mainmise des constructeurs sur le marché de la réparation et de l'entretien automobile qui freine considérablement son dynamisme et qu'une libéralisation serait de nature à relancer.
Un point de vue en tout cas défendu par l'UFC-Que choisir qui milite pour une ouverture de ce secteur au profit des équipementiers. L'Autorité de la concurrence s'est, elle aussi, penchée sur la question, via une étude sectorielle lancée en juillet 2011.
Dans un avis rendu le 8 octobre dernier, elle plaide pour l'introduction d'une clause de réparation. L'objectif ? Autoriser des opérateurs indépendants à concurrencer ceux qui appartiennent au réseau des constructeurs dans la fabrication et la distribution des pièces de rechange.
Déjà mise en pratique outre-Rhin, l'idée n'est pas nouvelle. Elle provoquerait une baisse des prix de la réparation automobile qui ont grimpé de 35% depuis 1998 dans l'Hexagone, selon l'Autorité de la concurrence. A titre de comparaison, ceux des voitures neuves n'ont augmenté que de 8 % sur la période.