Journal du Net > Management >  Dossier : Heureux et zen au travail - Je vis bien avec les autres
CARRIERE
 
02/09/2005

Heureux et zen au travail
Je vis bien avec les autres

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Je change de trajet
Je vis bien avec les autres Je prends du recul
Je travaille pour mes valeurs J'apprends et je transmets
Je concilie vie pro et vie perso Je gère les conflits
Je gère mon stress Je change de trajet

Collègues, subalternes, petits chefs, grands chefs... vous ne pouvez plus les supporter ? Et pourtant, en entreprise, il faut réussir à s'entendre avec ses voisins, tout en produisant. Si cela se passe mal, cela peut être lié à la culture ou à la personnalité d'un supérieur. Mais il faut aussi savoir s'interroger sur la manière dont on fonctionne avec les autres, au bureau ou ailleurs. Il est toujours possible d'améliorer son rapport aux autres.

Ouverture, authenticité et distance
"Une bonne ambiance, cela ne se décrète pas, cela se construit", prévient Maurice Thévenet, professeur à l'Essec et au Cnam. Le comportement de chacun y contribue.
Pour se sentir bien avec les autres, il faut avant tout faire preuve d'ouverture. Il faut aussi cultiver une certaine authenticité dans ses rapports aux autres. Cela signifie dire ce que l'on pense et savoir s'affirmer un minimum. "On a trop tendance à critiquer ce que les autres pensent sans dire ce que l'on ressent", estime-t-il. Cela signifie aussi prendre des risques et refuser la soumission. "Il faut se faire respecter, oser dire non", insiste Yvonne Altorfer, consultante et co-auteur de Devenez un manager heureux avec Henri-Pierre de Rohan Chabot. "On y renonce trop souvent par peur de perdre son emploi ou par habitude."

Enfin, il faut savoir garder un minimum de distance. "Les salariés ont souvent une expérience négative car ils vivent dans l'illusion du fusionnel", note le professeur Maurice Thévenet. Par exemple, un cadre qui change de niveau hiérarchique va chercher à garder le même rapport aux autres. Pourtant, ses rôles et objectifs ont changé et, surtout, les autres ne le voient plus de la même manière

Il faut soigner l'accueil des nouveaux venus"

Maurice Thévenet
Une approche positive
"Les gens qui se sentent bien et s'impliquent sont généralement ceux qui ont une approche positive des relations humaines", constate l'auteur de Le plaisir de travailler. Ils accordent plus d'importance aux relations humaines et les développent avec plus de facilités. Ils n'attendent généralement pas d'aide ni de soutien de la part de l'entreprise. "Mais, comme en amour, une fois que l'on a été déçu, cela devient difficile d'appréhender de nouvelles relations", analyse-t-il. Il faut donc soigner l'intégration des nouvelles recrues. Cela ne passe pas forcément par de grands programmes, mais tout simplement par un bon accueil du supérieur direct.

L'expérience du collectif
Le fait d'aborder les relations de manière positive vient aussi de son approche du collectif. Une personne ayant une forte expérience du collectif a plus de chances de trouver facilement sa place dans l'entreprise, ayant déjà occupé une place stable dans d'autres groupes. "La génération actuelle n'a pas vécu le collectif de la même manière qu'il y a vingt ans. Les jeunes ont peut-être connu beaucoup de groupes, mais pendant des durées bien plus courtes. Les entreprises ont donc une forte responsabilité pour faire leur apprentissage du collectif."

Etre heureux dans son rôle de manager

"On est plus heureux lorsque l'on dirige un banc de poisson qu'une baleine", constate Henri-Pierre de Rohan Chabot, co-auteur de Devenez un manager heureux. Pour s'inscrire dans une telle dynamique et s'épanouir dans son rôle de manager, le consultant relève trois conditions.
S'appuyer sur une vision
"On croit trop souvent que seul le PDG a une vision, remarque-t-il. Les managers aussi doivent en développer une." Il faut prendre le temps de réfléchir en équipe à ce qu'on veut faire de l'unité.
Etablir un lien contractuel
"Le lien de subordinnation n'est plus adapté, ni aux organisations, ni aux mentalités." Il faut avoir le courage de définir avec chaque collaborateur un lien contracturel : ce que j'attends de lui et ce qu'il attend de moi.
S'inscrire dans un "parler vrai"
Il faut accepter de prendre le risque de dire ce qui ne va pas. "Les cadres sont trop soumis", note Henri-Pierre de Rohan Chabot.



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